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Heit Damien

Les travaux encadrés par "Heit Damien"

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3 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 3
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  • Stimulation de l'aire motrice supplémentaire et du cortex orbito-frontal droit par tDCS (stimulation transcrânienne directe à courant continu) chez les patients souffrant d'un trouble obsessionnel compulsif pharmacorésistant    - Liddell Douglas  -  17 octobre 2016  - Thèse d'exercice

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    Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est une pathologie particulièrement invalidante qui touche 2 à 3% de la population générale. Actuellement, le traitement du TOC de première intention consiste à associer des antidépresseurs sérotoninergiques à haute dose et une psychothérapie comportementale et cognitive. Cependant 40 à 60 % des personnes traitées restent symptomatiques malgré un traitement bien conduit.

    Des études récentes en neuroimagerie ont identifié des dysfonctionnements au niveau des boucles cortico-striato-pallido-thalamo-corticales. Afin de prendre en charge le TOC résistant, de nouvelles techniques de neuromodulation se sont donc développées. La stimulation transcrânienne à courant continu (tDCS) est une technique de neuromodulation non invasive, indolore qui consiste en l'application d’un courant électrique de faible intensité sur le scalp d'un patient éveillé par l'intermédiaire de deux électrodes de polarité différentes. Cette technique a prouvé son efficacité dans certaines pathologies psychiatriques et neurologiques mais lors du début de notre étude aucune recherche n’avait été publiée ni référencée sur ClinicalTrial.gov concernant l’application de la tDCS dans le TOC pharmacorésistant. L’objectif de cette étude est de montrer que la tDCS bifocale avec stimulation anodique (activatrice) du cortex orbito-frontal droit et stimulation cathodique (inhibitrice) de l'aire motrice supplémentaire est un traitement efficace du trouble obsessionnel compulsif résistant.

    Dans cette étude pilote, douze patients ont été inclus et ont bénéficié de 10 séances de traitement actif de 2ma, réparties sur 2 semaines (une séance par jour).Les patients ont été évalués à J0, J14,et M1.Cette étude a montré une amélioration de la Y-BOCS entre J0 et J14 de 21,84 % et de 19,45 % entre J0 et M. Deux patients ont présenté une réponse complète (amélioration >35%), deux autres une réponse partielle (25-35%), et d’autres patients des modifications significatives du score de Y-Bocs.

    Par ailleurs, bien que les scores d’anxiété et de dépression fussent initialement faibles, un effet significatif sur ces types de symptômes a également été constaté indépendamment de l’amélioration du TOC. Ces résultats tant au niveau du TOC pharmacorésistant que de l’anxiété et de la dépression ouvrent des pistes de recherches intéressantes à explorer dans le futur. Une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, utilisant les paramètres et cibles identiques a d’ailleurs vu le jour par la suite à l’unité de recherche clinique Pierre Deniker de Poitiers en 2016 dans le cadre d’un PHRC.

  • Intérêt de la tDCS (stimulation transcrânienne directe à courant continu) dans la stimulation de l'aire motrice supplémentaire et du cortex orbito-frontal droit chez des patients présentant un trouble obsessionnel compulsif pharmacorésistant    - Lenormand Cédric  -  09 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est une pathologie fréquente dont les taux de résistance aux traitements habituels, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les thérapies cognitivo-comportementales, restent élevés, de l'ordre de 40% à 60%.

    Des techniques novatrices d'électrostimulation comme la stimulation transcrânienne directe à courant continu (tDCS) pourraient avoir un rôle à jouer dans l'amélioration de la symptomatologie de ces patients. Ces expectatives se font sur la base d'autres études, menées sur des patients TOC à l'aide d'autres techniques de stimulation, telles que la stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) sur l'aire motrice supplémentaire (AMS) ou le cortex orbito frontal (COF) droit.

    L'objectif principal de cette étude était de montrer qu'une stimulation tDCS sur l'AMS et le COF droit, de 10 séances en 15 jours, pouvait permettre une amélioration de la symptomatologie des TOC. Cette amélioration étant objectivée par une diminution du score de la Y BOCS d'au moins 35%.

    Durant cette étude, 33 patients ont été inclus. Les résultats obtenus montrent une efficacité significative sur une diminution du score de la Y-BOCS avec une amélioration de 4,6 points (intervalle de confiance [3,0 -6,9]) à J14, suggérant une amélioration de 16% de la symptomatologie. Par ailleurs, ces résultats semblent montrer une relative stabilité de l'amélioration à J45 et des effets notoires sur la sphère anxio-dépressive. En outre, des profils de répondeurs semblent se distinguer, sans que nous n'ayons pu établir la base de facteurs pouvant prédire la bonne réponse ou non à cette technique dans les cas de TOC résistants.

  • Étude des bases neurales sous-tendant la relation entre le déficit d'auto-compassion et le trouble de l'empathie dans la schizophrénie    - Leblanc Pierre-Marie  -  20 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La schizophrénie est une pathologie psychiatrique dont l'altération des aptitudes sociales et de la conscience de soi représente un enjeu clinique et thérapeutique majeur. Ce travail s'est intéressé à l'altération de l'empathie et au déficit d'auto-compassion, dans le cadre de cette pathologie. L'auto-compassion, littéralement une compassion tournée vers soi, ainsi que l'empathie, largement définie comme la capacité à comprendre l'expérience vécue par autrui et son état mental associé, sont des processus complexes et multidimensionnels, intègrent de multiples sous-processus, automatiques et volontaires, émotionnels et cognitifs. Nous faisons l'hypothèse que l'empathie et l'auto-compassion partagent certains de ces sous-processus (comme la distinction soi – autrui, le changement de perspective, la métacognition et la ToM, le traitement de l'information émotionnelle ou encore les processus de régulation émotionnelle et cognitive), qui peuvent être modulés par la maladie schizophrénique. Cette étude s'est déroulée à l'Unité de Recherche Clinique Pierre Deniker du CH Laborit et est la première à explorer le lien entre auto-compassion et empathie chez le schizophrène en électro-encéphalographie (EEG). L'objectif principal de ce travail est de déterminer les structures cérébrales dont le fonctionnement est altéré lors de la pratique de l'auto-compassion et de l'empathie chez les patients souffrant de schizophrénie, en comparaison de sujets sains.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude prospective, monocentrique, comparative, contrôlée, sur 12 patients et 12 contrôles, entre Juin 2017 et Juin 2019. Les participants ont été évalués par hétéro-questionnaires (MINI, PANSS, MADRS, LSAS, HAMA) et auto-questionnaires (EQ, IRI, SCS, STAI, SWLS, TAS-20, IS). Après des entraînements, les participants ont réalisé des tâches d'empathie sur 6 histoires pré-écrites et des tâches d'auto-compassion sur 3 histoires personnelles. Les tâches se déroulent en 2 temps : une phase de « rappel » des histoires et des émotions associées et une phase de « pratique » de l'empathie ou de l'auto-compassion. L'activité corticale des participants était enregistrée par un EEG de 256 électrodes, ensuite analysée par la méthode des corrélations inter-sujets (ISC).

    Résultats : Indifféremment de la tâche ou du groupe, on retrouve des ISC plus élevés pour le rappel que pour la pratique. Les projections spatiales montrent des activations préfrontales (qui concerneraient vm/dmPFC, dlPFC, ACC et COF) et temporo-pariétales (qui incluraient la TPJ). Ces activations sont préférentiellement droites pour l'empathie, elles sont bilatérales et symétriques pour l'auto-compassion. Les projections spatiales des patients schizophrènes nous apportent deux informations majeures : (1) lors de la pratique de l'empathie ou de l'auto-compassion, les patients ont des activations moins fortes et moins étendues que celles des contrôles ; (2) les patients schizophrènes présentent des activations plus fortes au rappel qu'à la pratique, inversement à ce qui est présenté par les contrôles. Les échelles psychométriques rapportent des corrélations entre empathie et auto-compassion qui soulignent le lien entre ces deux processus. En particulier, on retrouve que les patients qui s'estiment les plus auto-compatissants sont aussi ceux qui ont les meilleurs scores de « Perspective Taking ».

    Discussion : Tout d'abord, nos résultats indiquent que les stratégies cognitives et cérébrales des participants (patients et contrôles) sont plus homogènes et stables dans les tâches simples de rappel que dans les tâches complexes d'empathie et d'auto-compassion. De plus, nous montrons que les schizophrènes ont des patterns d'activation cérébrale différents des contrôles lors de la pratique de l'empathie et de l'auto-compassion. Nous présentons le premier travail qui fait le lien entre empathie et auto-compassion et qui montrent leurs altérations dans la schizophrénie.

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