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2017

Les travaux soutenues en 2017

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417 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 391 à 400
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  • Étude radiologique comparative de la cyphoplastie aux ballonnets versus stentoplastie dans les fractures non ostéoporotiques de la charnière thoracolombaire : série de 48 cas    - Brossard Paul  -  10 mars 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le principe de la cyphoplastie est de restaurer l'anatomie du corps vertébral après une fracture en compression (Magerl A) par l'expansion de ballonnets. Le renforcement de la colonne antérieure s'obtient par l'injection de ciment. Plus récemment la stentoplastie a été développée pour réduire la perte de hauteur vertébrale après ablation des ballonnets. L'objectif était de comparer radiologiquement la cyphoplastie et la stentoplastie à court et moyen terme.

    Matériel et méthodes : Une étude prospective, monocentrique, mono-opérateur et continue de 60 patients (âge moyen 47,3 ans) a été réalisée entre Octobre 2011 et Novembre 2014. Le critère principal d'inclusion était une fracture récente non ostéoporotique de la charnière thoracolombaire. Un groupe était traité par cyphoplastie (Kyphon®, Medtronic) et l'autre par la stentoplastie (VBS®, Synthes). Le comblement était réalisé par du ciment PMMA haute viscosité respectivement Bone Ciment V® (Biomet) et Vertecem V+® (Synthes). Le critère principal était la correction de la cyphose vertébrale (CV) post-opératoire et à 3 mois. Secondairement nous avons analysé les hauteurs vertébrales, l'index de Farcy, de Beck, le pourcentage de tassement, le comportement des disques adjacents, les fuites de ciment et leur localisation.

    Résultats : La réduction moyenne à 3 mois de la CV était de 4,73° +/- 4,8° après cyphoplastie et de 4,63° +/- 2,7° après stentoplastie (p=0,9393). Il n'y a pas de différence entre les deux techniques pour la restauration des hauteurs vertébrales, l'index de Farcy, de Beck et le pourcentage de tassement. Les fuites de ciment étaient significativement plus nombreuses (p=0,00233) dans la cyphoplastie (41,7%) que dans la stentoplastie (4,2%). L'analyse radiographique des disques n'objectivait pas de différence de leur capacité de compensation. L'étude des disques atteints par une fuite montrait une tendance à la diminution d'adaptation (p=0,0579).

    Conclusion : Il n'y a pas de différence significative de réduction fracturaire (CV, Farcy, Beck) entre la cyphoplastie et la stentoplastie. Dans le groupe cyphoplastie, on retrouvait un taux plus important de fuites de ciment avec un potentiel retentissement discal. Cette différence significative peut s'expliquer par une éventuelle variation de viscosité entre les 2 ciments utilisés et par la singularité du stent, responsable d'un frein à l'écoulement.

  • Évaluation par imagerie en coupes des volumes ventriculaires cérébraux normaux par tranches d'âge, en fonction du sexe    - Flores Nicolas  -  10 mars 2017  - Thèse d'exercice


  • Rentabilité du bilan biologique chez 147 patientes ménopausées hospitalisées ou vues en consultation pour une ostéoporose densitométrique et/ou fracturaire au CHU de Poitiers    - Taraud Chloé  -  10 mars 2017  - Thèse d'exercice

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    Devant une ostéoporose fracturaire ou densitométrique, il est nécessaire de rechercher une étiologie avant de conclure à une ostéoporose primitive. En effet, la découverte d'une cause d'ostéopathie fragilisante aura des conséquences puisque certaines étiologies pourront être traitées telle que l'hyperthyroïdie, d'autres pourront nécessiter des explorations et une prise en charge telle que l’hyperparathyroïdie primaire ; ou encore nécessiter un suivi, notamment pour les gammapathies monoclonales de signification indéterminée.

    Nous avons réalisé une étude prospective au CHU de Poitiers, chez 147 patientes ménopausées (d'âge moyen 74,1 ± 12,6 ans) hospitalisées ou vues en consultation pour une ostéoporose densitométrique et/ou fracturaire. Un bilan biologique comprenant NFS, CRP, calcémie, phosphorémie, créatinémie, phosphatases alcalines, 25-hydroxyvitamine D, électrophorèse des protéines sériques, PTH, TSH, tryptase, anticorps anti transglutaminases, ferritine, coefficient de saturation de la transferrine, bilan urinaire des 24h (calciurie, créatininurie, protéinurie) a été réalisé en systématique.

    L'anomalie biologique la plus fréquemment retrouvée était une vitamine D inférieure à 30 ng/mL chez 77,5% des patientes. Une cause d'ostéopathie fragilisante a été retrouvée chez 21 patientes (soit 14,3% des patientes) : 13 hyperparathyroïdies dont 1 primitive (0,7%) et 11 secondaires (7,5%), 6 gammapathies monoclonales de signification indéterminée (4%), 1 hyperthyroïdie (0,7%), 2 mastocytoses (1,4%).

    Nous avons montré l'utilité de réaliser en plus du bilan biologique standard (NFS, CRP, calcémie, phosphorémie, créatinémie, bilan hépatique), un prélèvement de la 25-hydroxyvitamine D, de l'électrophorèse des protéines sériques, des phosphatases alcalines, de la PTH et de la TSH , pour un coût évalué à 79,65 euros.

    Il serait intéressant de réaliser l'étude de façon multicentrique, afin de pouvoir conclure quant à la rentabilité clinique d’un dosage systématique de la tryptase, des anticorps anti transglutaminases, de la ferritine et du coefficient de saturation de la transferrine.

  • Prévalence des ordonnances inappropriées en médecine générale chez la personne âgée à l'aide de l'outil STOPP START et évaluation de l'outil    - Couffinhal Gaëtan  -  09 mars 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : A l'heure actuelle, l'optimisation des prescriptions chez les personnes âgées est un enjeu de santé publique. De nombreux outils ont été créés afin de diminuer le risque de survenue de prescriptions médicales inappropriées (PMI). STOPP START est le seul outil qui prend en considération l'omission de prescription, les interactions et la prescription de plusieurs médicaments d'une même classe. L'objectif de notre travail est d'estimer la prévalence de PMI dans un échantillon de patients âgés vus en ambulatoire à l'aide de STOPP START et d'évaluer son utilisation pratique.

    Méthode : il s'agit d'une étude descriptive observationnelle multicentrique réalisé entre avril et novembre 2016 dans trois cabinets de médecine générales. 100 patients de plus de 70 ans avec une pathologie en ALD ont été inclus. A l'aide d'un tableau modifié des critères STOPP START v2 nous avons analysé leurs ordonnances et noté les PMI. Un chronométrage du temps d'utilisation était réalisé.

    Résultats : Sur les 738 prescriptions médicales, 645 ont pu être analysées. Nous avons retrouvé 135 (20,1%) de PMI ; 89 (65%) selon STOPP et 46 (35%) selon START. Le temps moyen d'utilisation de l'outil de 3min45 au cabinet contre 5min à domicile.

    Conclusion : Nos résultats tendent à valider l'utilisation de STOPP START en médecine ambulatoire. Cependant, il nécessite une adaptation à la pratique ambulatoire avec une simplification des critères pour mieux correspondre aux besoins de la pratique en soins primaires.

  • Évaluation de la place des pharmaciens d'officine dans le parcours de soins des patients traités par chimiothérapie orale    - Hawkins Coralie  -  06 mars 2017  - Thèse d'exercice

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    Au cours des années à venir, les traitements de chimiothérapie orale seront plus fréquemment utilisés au domicile des patients et par conséquent davantage dispensés dans les officines de ville. Bien que ce mode de traitement facilite la prise en charge en limitant les contraintes d'un traitement anticancéreux administré en milieu hospitalier, ces nouvelles pratiques engendrent un certain nombre de problématiques pour les patients (observance, surveillance et prise en charge des effets indésirables, banalisation du traitement anticancéreux). L'objectif de ce travail était alors d'évaluer la place des pharmaciens d'officine au sein du parcours de soins des patients traités par chimiothérapies orales dans la région Poitou-Charentes. Pour répondre à cette problématique, deux enquêtes parallèles ont été menées auprès des pharmaciens et patients de 50 pharmacies. Les principaux axes évalués chez les patients étaient leurs caractéristiques individuelles de chacun et celles de leur traitement, leur ressenti quant à la délivrance de leur médicament de chimiothérapie orale à l'officine, ainsi que la gestion des effets indésirables. Les caractéristiques des officines, des pharmaciens interrogés et de leur pratique professionnelle ont été évaluées par le biais des questionnaires pharmacien. Par ailleurs le ressenti de ces professionnels et leurs besoins pour améliorer la prise en charge des patients traités par chimiothérapie orale ont également été recensés. Les résultats montrent que les pharmaciens d'officine sont de véritables personnes de confiance aux yeux des patients et représentent la sécurité du médicament. D'autre part, le peu d'échanges patients-pharmaciens concernant le traitement est en lien avec de faibles effectifs de patients traités par chimiothérapies orales. De ce fait, il est apparu pour les professionnels de santé, un manque de connaissances en particulier sur les effets indésirables de ce type de médicaments. Par ailleurs, les pharmaciens d'officine sont très volontaires et expriment pleinement leur désir de se former dans ce domaine. L’accessibilité des pharmaciens d'officine ainsi que leur rôle capital dans la délivrance de conseils, font d'eux un recours précieux pour les patients.

  • L’utilisation des souches animales en homéopathie    - Cornuault Maria  -  24 février 2017  - Thèse d'exercice

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    L’homéopathie est une médecine apparue au XVIIIème siècle, mais dont l’origine remonte à bien longtemps puisqu’Hippocrate énonce déjà le principe de similitude dans ses écrits (Corpus Hippocratique). Elle est fondée sur quatre principes fondamentaux (principe de similitude, d’infinitésimalité, d’individualisation et de globalité) afin de traiter le patient dans son ensemble. Le médicament homéopathique est préparé à partir de substances appelées « souches homéopathiques ».

    Le travail de cette thèse est centré sur les souches animales qui sont peu nombreuses par rapport à l’ensemble des monographies existantes (incluant les origines minérales et végétales). Après une description des méthodes de préparation chaque monographie relate la pathogénésie et les indications thérapeutiques de chacune d’elles. La législation des souches animales classe toutes les teintures-mères et les dilutions homéopathiques inférieures à 4 CH au tableau I des substances vénéneuses.

    Enfin, quelques rappels de physiologie conduisent à mettre en évidence que les effets de ces souches animales touchent principalement le système nerveux, à quelques exceptions près.

  • Expérimentation de la charte de partenariat entre la médecine générale et la psychiatrie de secteur : étude pilote de la coopération entre médecins généralistes et psychiatres sur le secteur Civray - Gençay    - Chabanne Rémy  -  23 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Les troubles psychiatriques sont fréquents, et représentent une part importante de l'activité du médecin généraliste. On considère que 20% des patients vus en soins primaires présentent une ou plusieurs maladies mentales.

    Il existe de nombreuses limites à une prise en charge spécialisée des patients atteints de troubles psychiatriques. Le caractère stigmatisant de la maladie mentale peut conduire le patient à dissimuler ses troubles, et il est parfois difficile pour le médecin généraliste de détecter un trouble psychiatrique. Par ailleurs, la coopération médecin généraliste-psychiatre est généralement insuffisante. Ce manque impacte défavorablement la continuité de la prise en charge.

    Une charte de partenariat Médecine Générale et Psychiatrie de secteur a été rédigée en mars 2014.Devant l'introduction récente de cette charte, nous avons décidé dans le cadre d'un projet national d'étudier les interactions existantes entre médecins généralistes et psychiatres sur un secteur donné. Nous avons réalisé une étude qualitative multicentrique de type avant-après une intervention. Nous avons envoyé aux médecins généralistes et psychiatres d'un secteur géographique rural prédéfinis un questionnaire basé sur des échelles de Likert et des questions ouvertes.

    Vingt et un médecins généralistes et trois psychiatres ont été interrogés. La plupart des médecins interrogés considéraient qu'une coopération s'avérait nécessaire, mais pour une partie d'entre eux elle n'était pas efficace. Les moyens de communication tels que le téléphone, les courriers, n'étaient que peu utilisés, et le retour d'informations était un point à améliorer. Le suivi médical conjoint était efficace dans le cadre de la pathologie psychiatrique, mais restait limité dans d'autres domaines (socio-familial, professionnel, comorbidités…). Une ébauche de coopération était en place, et certains médecins généralistes entretenaient déjà des relations régulières avec les psychiatres de secteur. Cependant, la majorité des médecins n'y était pas intégrée, et le travail en collaboration restait inefficace.

    De nombreuses pistes d'amélioration pourraient être envisagées, telles que la formation systématique des internes de médecine générale à la psychiatrie, ou la mise en place de réunions de coordination, ce qui pourrait permettre une meilleure connaissance des exercices respectifs, et un travail en collaboration plus efficace.

    Des réunions de rencontre entre médecins généralistes, psychiatres et somaticiens vont être réalisées courant 2016, en espérant qu'elles puissent être le point de départ d'actions ultérieures.

  • Développement et preuve de concept d'un outil informatique de codage des évènements indésirables survenus dans le contexte des essais cliniques, utilisant la technologie du text mining et une ontologie sémiologique.    - Boisseau Nicolas  -  17 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Le cahier d’observation est le moyen permettant de collecter les données patient lors d’une étude clinique. Parmi toutes les données saisies par le médecin investigateur se trouvent des champs texte libre présents notamment dans la description des évènements indésirables. Ces champs texte contiennent des concepts médicaux importants qu’il est nécessaire d’analyser pour établir le profil de tolérance du candidat médicament. Pour permettre cette étape d’analyse, il est nécessaire de codifier ces concepts médicaux grâce à un dictionnaire international de référence : Le MedDRA. Cette activité, très partiellement automatisable à ce jour, demande au codeur humain un effort constant pour maintenir homogénéité et cohérence du codage dans la durée, mais également avec les autres codeurs.

    L’objectif de ces travaux a été de programmer un prototype d’outil permettant l’extraction automatique des codes en provenance des descriptions d’évènements indésirables patient. Ce prototype utilise une technologie de text mining open source (Apache lucène) et s’appuie également sur les données issues d’une ontologie sémiologique afin de faciliter l’identification des termes à coder.

    Les performances text mining de l’outil ont été comparées dans un premier temps à une base de données de référence, codée par l’humain, et également avec un outil du marché. Dans ce cadre, nous montrons que nous obtenons des résultats acceptables.

    Dans un second temps nous avons étudié l’effet de l’ontologie sémiologique additionné à celui du text mining via des jeux d’essai ainsi que sur une base de données codée. Les résultats montrent que dans la version actuelle, seule une faible quantité d’évènements indésirables obtient un codage correct mais que des évolutions pourront permettre l’amélioration de ces résultats.

    Ce travail tend vers la conception d’un outil de codage des données médicales offrant rapidité et homogénéité afin d’assister l’humain dans son travail.

  • Prévalence des patients identifiés "bed-blockers" dans les unités de court séjour et de soins de suite et réadaptation du Pôle de gériatrie du CHU de Poitiers : enquête un jour donné    - Systchenko Claire  -  17 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : A l'heure de l'optimisation des soins, la problématique des patients « bed-blockers », patients jugés médicalement sortants mais restant hospitalisés, est un réel enjeu. L'objectif principal de cette étude est de calculer la prévalence des patients « bed-blockers » dans le Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers. Les objectifs secondaires sont d'évaluer la durée de prolongation d'hospitalisation, d'identifier les causes de cette prolongation ainsi que les caractéristiques de ces patients.

    Méthode : Une étude transversale a été réalisée un jour donné et a concerné les patients d'unité de médecine gériatrique aiguë (UGA) et d'unité de soins de suite et réadaptation (SSR) du Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers. Les patients étaient qualifiés « bed-blockers » par leurs médecins hospitaliers référents. Un questionnaire a été établi afin de recueillir les données socio-démographiques, médicales (autonomie, comorbidités et critères de vulnérabilité) et les données sociales. Un deuxième recueil a été effectué un mois plus tard afin de voir si les patients initialement qualifiés « bed-blockers » étaient toujours hospitalisés.

    Résultats : Sur les 190 patients présents dans le Pôle de Gériatrie au moment de l'enquête, 41 (21,6%) étaient qualifiés « bed-blockers » : 9,3% en UGA et 31,7% en SSR. Le sex-ratio H/F était de 0,64 avec un âge moyen de 81,4 ± 12 ans [50-95]. Les patients vivaient en majorité à domicile (80%), étaient en perte d'autonomie avec un score GIR moyen à 2,85 ± 0,16 [1-5] et présentaient de nombreuses comorbidités (score de Charlson 3,83 ± 0,33 [0-11]) et critères de vulnérabilité (3,97 ± 0,23 [1-7]). Trois-quarts des motifs de « bed-blocking » étaient une problématique sociale avec principalement une attente de place en institution (36,6%) et des raisons familiales ou personnelles (15%). Les 25% des motifs restants sont divisés entre l'attente d'une place en structure d'aval médicalisée et les problèmes de gestion de service. Au total, 75% des patients ont bénéficié d'une prise en charge sociale avec un délai moyen d'intervention de 10 jours. Un tiers des patients étaient encore présents dans le service lors du suivi à un mois ; ceux-ci présentaient moins de comorbidités que les patients bed-blockers qui étaient sortis (Charlson à 2,78 [0-5] versus 4,37 [0-11], p<0,02).

    Conclusion: La prévalence des patients « bed-blockers » présents dans le pôle est similaire à celles retrouvées dans la littérature. Les principales raisons ressortant de notre étude sont la difficulté à identifier précocement les patients à risque d'hospitalisation prolongée non justifiée sur le plan médical. Ceci permettrait d'anticiper la prise en charge sociale et la problématique de l'accueil post hospitalier.

  • État des lieux de la prise en charge des troubles de la déglutition des patients victimes d'accident vasculaire cérébral: enquête auprès des soignants de courts et moyens séjours du département des Pyrénées-Atlantiques    - Blanc Roby Grégory  -  16 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de handicap acquis et la troisième cause de mortalité en France. Son incidence est en constante augmentation du fait du vieillissement de la population. Suite à la mise en oeuvre du plan national AVC en 2010, de nombreuses unités neuro-vasculaires ont été créées, afin d'améliorer la filière de prise en charge des AVC et réduire les inégalités territoriales. Or, seule la moitié des patients victimes d'AVC bénéficierait aujourd'hui d'une expertise neurovasculaire alors que la prise en charge par des professionnels formés, une équipe pluridisciplinaire, et la standardisation des pratiques, améliorent le pronostic vital et fonctionnel. Nous nous interrogeons sur la disparité des pratiques, concernant notamment la prise en charge des troubles de la déglutition fréquemment rencontrés à la phase aiguë.

    Objectif : Décrire la prise en charge des troubles de la déglutition après un AVC par les médecins et les soignants paramédicaux exerçant en services spécialisés et non spécialisés.

    Matériel et méthodes : Une étude descriptive, déclarative, à propos de la prise en charge de la dysphagie après un AVC, a été réalisée du 10 juin au 30 août 2014, au moyen de deux questionnaires, destinés aux médecins et professionnels paramédicaux exerçant dans des unités de courts et moyens séjours dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Ces unités étaient ou non, spécialisées dans les affections du système nerveux central.

    Résultats : 175 soignants ont répondu. 46% travaillaient au sein de services spécialisés dans la prise en charge des AVC, et 54% dans des unités non spécialisées. Ce travail a confirmé des disparités de pratiques entre elles, tant à la phase aiguë, qu'à la phase de neuro-réhabilitation. Le dépistage paramédical et le suivi des troubles de la déglutition étaient plus souvent standardisés au sein des services spécialisés (dépistage systématique, de 92% en court séjour spécialisé contre 54% en non spécialisé, et 54% contre 24% en moyen séjour). La formation des soignants y était plus généralisée, surtout chez les paramédicaux (70% contre 51%). Les signes cliniques des patients à risques de fausses routes étaient cependant bien connus de tous. La nasofibroscopie et la radiocinéma de déglutition étaient rarement demandées du fait d'une accessibilité réduite. Les recommandations générales d'accompagnement au repas du patient étaient appliquées même si les soignants, essentiellement ceux d'unités non spécialisées, déclaraient manquer de temps au moment de l'aide au repas pour 70% d'entre eux. De plus, le matériel n'était pas toujours adapté à cette prise en charge. Aucun programme d'éducation thérapeutique (ETP) concernant les troubles de la déglutition n'était déployé. Le suivi du patient dysphagique n'était pas toujours organisé à la sortie des services non spécialisés (38% de médecins ne programmant pas de suivi particulier), à l'inverse des unités spécialisées où il était systématiquement prévu.

    Conclusion : Des disparités de dépistage et de suivi du patient dysphagique existent. Les soignants sont en demande de formation et de moyens humains. Des référents pour la prise en charge des troubles de la déglutition doivent être formés et des programmes d'ETP sont à déployer.

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