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2013

Les travaux soutenues en 2013

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217 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 181 à 190
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  • Epidémiologie et facteurs de risques d'évolution défavorable à six mois des patients victimes d'hémorragie sous-arachnoïdienne par rupture d'anévrysme dans le service de réanimation neurochirurgicale de Poitiers entre octobre 2007 et octobre 2009    - Dufour Julien  -  07 juin 2013  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'HSA est une pathologie fréquente, touchant des patients en bonne santé, avec une mise en jeu du pronostic vital et des conséquences redoutables tant sur le plan somatique que psychologique. Sa prise en charge incluant une surveillance en unité de soins intensifs, un traitement symptomatique associé à une exclusion de l'anévrysme est émaillée de complications aggravant le pronostic du patient. Il n'y a pas de données épidémiologiques françaises fiables, c'est pourquoi cette cohorte a été instaurée.

    Matériel et méthodes : Cette étude de cohorte était prospective observationnelle nationale, dont seuls les résultats de Poitiers sont présentés. Etaient inclus les patients adultes hospitalisés en réanimation neurochirurgicale pour HSA sur rupture anévrysmale. Le recueil de données comportait les caractéristiques des patients et les facteurs de risque d'HSA, l'état clinique sur les lieux de la rupture, l'état clinique et radiologique dans le centre de référence, les complications, le pronostic et la réhabilitation socio-professionnelle à six mois. La recherche de facteurs de risques de mauvaise évolution à six mois était réalisée avec une analyse univariée par le test de Fischer ou du Chi ².

    Résultats : Entre octobre 2007 et octobre 2009, 135 patients ont été inclus dans la cohorte au CHU de Poitiers. La médiane d'âge était de 50 ans, avec 2 /3 de femme. Concernant la gravité initiale 43 % avait un score WFNS grave, le scanner cérébral retrouvait 60 % de formes radiologiques graves (Fisher > 2). Le traitement du sac anévrysmal était réalisé par embolisation dans 75% des cas et par clipping chirurgical dans 7% des cas avec un délai médian de 1 jour. La mortalité en réanimation était de 25%, les principales complications retrouvées étaient l'HTIC (35%), le vasospasme (13%), l'hydrocéphalie (14%), le resaignement (6,5%), les troubles endocriniens (36%), les pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (20%) et les SDRA (20%). Une DVE était posée chez 20% des patients et une osmothérapie pour 28% d'entre eux. Sur les 135 patients initiaux 70% étaient recontactés, une évolution était favorable dans 2/3 des cas avec les échelles de Rankin modifiées et de GOS. Sur l'ensemble de la cohorte, une réinsertion socio professionnelle était totale chez 34%, partielle chez 56% et absente chez 10% des patients suivi et non décédé. Les facteurs de mauvaise évolution retrouvés étaient l'âge, la gravité initiale de l'HSA (clinique ou radiologique), la ventilation mécanique, l'HTIC, la pose d'une DVE et le SDRA.

    Conclusion : Nos résultats sont globalement concordants avec les données épidémiologiques de la littérature ainsi qu'avec les facteurs de risques de mauvaises évolutions. Cependant quelques éléments divergents nous laissent penser que notre prise en charge pourrait être optimisée en particulier concernant le vasospasme.

  • Impact d'une formation médicale sur le sevrage des benzodiazépines et sur la prise en charge de l'insomnie chronique en soins primaires    - Mura François  -  06 juin 2013  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Il est nécessaire de former davantage les médecins généralistes sur la prise en charge des troubles du sommeil de leurs patients, ainsi que dans leurs compétences à proposer une alternative aux benzodiazépines. Une courte formation médicale interactive est-elle suffisante pour obtenir une diminution des consommations chroniques du patient « insomniaque » et améliorer les pratiques professionnelles ?

    Méthode : Deux études quantitatives concernant 23 médecins généralistes ambulatoires ont été menées sur la période de juin 2011 à mars 2012. - « ETUDE SEVRAGE » : Une étude d'intervention contrôlée (versus groupe témoin), concernant l'évaluation d'une tentative de sevrage des benzodiazépines à 6 mois de la formation. - « EPP SOMMEIL » : Une étude déclarative, rétrospective, observationnelle et comparative (versus médecins non formés) concernant l'évaluation des pratiques professionnelles dans l'insomnie« avant / après » formation.

    Résultats : - « Etude sevrage » : Elle concerne 90 patients dans le groupe intervention et 106 dans le groupe témoin, avec suivi à 6 mois. Le taux de réduction global des doses est de 31.3% (groupe intervention) versus 13.5% (p=0.02). Le pourcentage de sevrage total est de 28.9% versus 13.3% (p=0.007). - « EPP sommeil » : 7 médecins de chaque groupe y ont participé incluant 70 patients à T0 et à T6. L'évolution des pratiques des médecins formés est significative dans 4 critères d'évaluation sur 6. Or statistiquement comparée dans le temps avec le groupe témoin, cette évolution n'est pas significative. Une probable contamination du groupe témoin et de faibles effectifs en limitent l'interprétation.

    Conclusion : Il existe un réel impact d'une telle formation dans la faculté des médecins à conduire un sevrage des benzodiazépines, y compris dans une population présentant une consommation chronique dans l'indication « trouble du sommeil ».

  • La fréquence de contact relationnel avec des personnes ressources spécialisées ou non favorise-t-elle le maintien de l'abstinence alcoolique à trois mois après une cure en établissement avec hébergement d'au moins trois semaines ?    - Saumur Eugénie  -  06 juin 2013  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : L'objectif principal de cette étude est de montrer qu'il existe une corrélation entre des contacts fréquents quelque soit le type de recours et le maintien de l'abstinence après une cure de trois semaines en établissement. La première phase de ce projet consiste à évaluer le réseau relationnel, la fréquence et le caractère récent des contacts à la sortie et à trois mois et de rechercher les personnes ressources principales des patients alcoolodépendants.

    Méthodologie : Les patients ont été interrogés à leur sortie par un questionnaire papier en groupe ou individuellement puis ils ont été entendus une nouvelle fois à trois mois par téléphone et par questionnaires à remplir en ligne pour ceux qui possédaient une adresse mail valide. Les outils utilisés dans le questionnaire ont été : la Consommation Déclarée d'Alcool (CDA), le questionnaire HAD, le questionnaire de l'Insight, le questionnaire de l'estime de soi. Un recueil précis sur leur contexte de vie, sur leur histoire addictive, sur leur réseau relationnel, sur la confiance que leur entourage leur accordait a été réalisé. A trois mois, nous avons chiffrer leur consommation d'alcool et leur craving.

    Résultats : Cent trente six patients ont été inclus, quatre vingt quatorze ont pu être de nouveau entendus à trois mois, soit un pourcentage de non réponse de 31%. La population est constituée pour les trois quarts d'hommes. On ne retrouve pas de profil « à risque » de rechute : en effet l'âge, le sexe, la ressource financière, le niveau socio économique ne semble pas influencer de manière significative le maintien de l'abstinence. Le seul critère semblant agir sur le maintien de l'abstinence est la seule fréquence de contact sans qu'il y ait une personne ressource qui prédomine.72% des personnes abstinentes à trois mois ont des contacts fréquents contre 51% dans le groupe « rechute ». Le médecin généraliste est la personne ressource la plus citée ce qui lui confère un rôle primordial dans le suivi du patient sevré. L'estime de soi forte est liée à un recours important et donc pourrait contribuer au maintien de l'abstinence.

    Conclusion : Cette étude prouve qu'un réseau relationnel riche avec une fréquence de contact élevée quelque soit le type de recours aide au maintien de l'abstinence.

  • Amélioration des formations théoriques basée sur un outil utilisant des évaluations étudiantes    - Mercier-Coubris Damien  -  03 juin 2013  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Depuis 2004, avec la restructuration législative des modalités du troisième cycle des études de Médecine Générale, on assiste dans les facultés de médecine de France à une réorganisation des enseignements. A présent, tournée vers un enseignement centré sur les apprentissages, l'approche par compétences devient la norme qui prévaut dans nos programmes de formation. Basée sur les six compétences, qui ont été mises en place par le Collège National des Généralistes Enseignants ainsi que par d'autres instances influentes sur la scène internationale, nous devons mettre en place les enseignements théoriques adaptés à cette approche. Cette réorganisation ne peut se faire qu'au prix d'une évaluation rigoureuse de ces enseignements.

    Objectifs : Elaboration d'un outil d'évaluation de nos formations facultaires à Poitiers, soumis aux étudiants sous la forme d'un questionnaire de satisfaction après enseignement, ayant pour but de mettre en évidence les points forts et les points faibles de nos cours théoriques, et de permettre ainsi de réaliser les ajustements nécessaires à l'amélioration de de ceux-ci.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude prospective auprès de trois promotions d'internes de médecine générale à Poitiers, par l'intermédiaire d'un questionnaire de niveau 1 de Kirkpatrick, avec une échelle de Likert à 6 niveaux. Les réponses ont été recueillies, via l'environnement numérique de travail de la faculté, et ont permis de visualiser les critères de jugements des étudiants.

    Résultats : Il ressort que les étudiants sont majoritairement satisfaits des enseignements qui leur sont proposés. Il ne semble pas exister de points négatifs importants ou nettement individualisables. Notre outil a permis de souligner les critères de jugements les plus importants aux yeux des étudiants.

    Conclusion : Nous avons pu démontrer que notre outil présentait une validité importante, tout en donnant aux enseignants un feedback indispensable aux ajustements nécessaires à tout programme de formation efficient.

  • Etude prospective de l'évaluation des apprentissages du séminaire "relation médecin-patient" en autoévaluation    - Ségard Hélène  -  03 juin 2013  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Depuis 2011, nous avons mis en place une restructuration du système d'enseignement du Diplôme d'Etudes Spécialisées de médecine générale à Poitiers. La certification d'un étudiant, donnant le droit d'exercer sa profession, nécessite la validation des six compétences transversales issues du Référentiel Métier du Comité National des Généralistes Enseignants. Pour ce faire, il est indispensable d'élaborer de nouveaux outils d'évaluation des formations, qui seront axés sur cet apprentissage par compétences, et qui seront destinés à évaluer les étudiants à terme.

    Objectifs : Amélioration de la formation théorique « relation médecin-patient par la mesure du sentiment d'acquisition de compétence auprès des internes de médecine générale ; et mise en évidence des lacunes de l'enseignement du séminaire et de la cohérence entre le sentiment des étudiants concernant l'amélioration de la compétence après formation et le réel sentiment d'amélioration de la compétence sur une autoévaluation de consultation.

    Méthode : Notre étude prospective a reposé sur l'autoévaluation de deux promotions d'internes par l'intermédiaire d'une grille de Calgary-Cambridge avec une échelle de Likert à 4 niveaux. Ils ont choisi une consultation vécue, avant et après le séminaire. Les données ont été recueillies via l'Environnement Numérique de Travail de Poitiers et leur traitement a permis de visualiser la progression éventuelle des étudiants.

    Résultats : Plus de 70% des répondants se sont sentis validés pour la compétence relationnelle, et il est ressorti des différences significatives entre les deux promotions, en cours d'étude. La formation ne présente pas de lacune particulière et il existe une cohérence entre le sentiment d'amélioration de la compétence théorique et en autoévaluation.

    Conclusion : Notre outil d'évaluation a montré une bonne validité, et a mis en évidence, du fait de l'enseignement facultaire, un sentiment d'amélioration de compétence. Ainsi, nous avons franchi l'une des étapes nécessaires au processus de certification des étudiants.

  • Conformité des pratiques aux recommandations : étude du traitement des infections urinaires de 64 patients de plus de 75 ans hospitalisés en médecine gériatrique aiguë sur une période de 6 mois    - Harit Othman  -  28 mai 2013  - Thèse d'exercice

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    Les infections urinaires sont vingt fois plus fréquentes en milieu gériatrique. Les recommandations de bonne pratique se présentent comme des outils pragmatiques pour soutenir et optimiser notre exercice. Mais dans certains cas elles n’ont que peu d'impact sur la pratique des cliniciens. Nous avons réalisé une étude transversale rétrospective, sur une population de 64 patients hospitalisés dans le service de gériatrie aiguë du CHG de la Rochelle, de janvier à juin 2012. Les données ont été recueillies à partir du dossier médical. Les critères d’évaluation étaient la conformité aux recommandations de l’antibiothérapie probabiliste à J0, la réévaluation du traitement à J3 et la durée de l’antibiothérapie. 6 patients ont été exclus de l'étude. L'antibiothérapie probabiliste était non conforme dans 54% des cas (N=29) : 88% des cystites (N=14), 39% des pyélonéphrites (N=9) et 36% des Prostatites (N=5). Le traitement n'a pas été réévalué à 72h dans 48% des cas (N=28) : 69% des cystites (N=11), 35% des pyélonéphrites (N=8) et 36% des prostatites (N=5). La durée du traitement n'était pas conforme dans 39% des cas (N=21) : 6% des cystites (N=1), 64% des prostatites (N=9) et 46% des pyélonéphrites (N=11). Notre étude révèle une tendance des praticiens à ne pas se conformer aux recommandations, ce qui confirme le manque d’impact de ces recommandations, sans pour autant remettre en cause leurs consignes. Les gériatres dans notre étude adaptent plus leurs pratiques au contexte clinique.

  • Fibrillation atriale : analyse des prescriptions antithrombotiques réalisées par les cardiologues, neurologues, gériatres et médecins généralistes à partir de vignettes cliniques concernant des personnes âgées de ≥ 75 ans    - Roques Carine  -  27 mai 2013  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La fibrillation atriale (AC/FA) est le trouble du rythme le plus fréquent chez la personne âgée ; 70% des patients atteints ont entre 65 et 85 ans. Une anticoagulation efficace est le principal moyen d'éviter les complications thromboemboliques, or les anticoagulants sont sous-prescrits dans la population gériatrique. L'objectif principal de notre étude était d'analyser les pratiques de différents spécialistes en matière de prescription d'antivitamine K chez des patients âgés de plus de 75 ans, atteints de fibrillation atriale en fonction de contextes cliniques particuliers. L'hypothèse de départ était que face à un profil patient donné, il existe une hétérogénéité de prescription entre les cardiologues, les neurologues, les gériatres et les généralistes.

    Méthodologie : Nous avons effectué une enquête épidémiologique descriptive et transversale. Nous avons créé 9 vignettes cliniques reprenant des situations fonctionnelles ou cognitives issues de la pratique courante, qui concernaient des personnes âgées en AC/FA. Dans 4 cas, il s'agissait d'une personne âgée avec AC/FA traitée par AVK avant la situation clinique envisagée. Dans 4 autres cas, il s'agissait de patients avec AC/FA de novo, sans traitement antithrombotique ou avec un antiagrégant de par un autre antécédent. Dans un cas, il s'agissait d'une patiente avec AC/FA traitée par antiagrégant au long cours. Les médecins étaient interrogés sur le choix du traitement antithrombotique qu'ils prescriraient selon le contexte : instauration des AVK, arrêt des AVK, poursuite des AVK, relais par antiagrégant, absence de traitement antithrombotique. Les cas étaient présentés sous forme de questionnaire à choix multiples. Nous avons adressé ces vignettes aux différents spécialistes des régions Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées. Les réponses obtenues ont été classées par spécialités. Nous avons ensuite réalisé une analyse statistique. Nous avons procédé à un test d'homogénéité et avons utilisé le test du Khi 2. Pour chaque vignette, nous avons analysé les réponses des gériatres versus les autres spécialistes, des gériatres versus les généralistes et de tous les spécialistes versus les généralistes. La valeur seuil du test était pour α = 0,05 et ddl = 4, χ2 = 9,49.

    Résultats : Nous avons décidé de stopper le recueil de données lorsque nous avons obtenu respectivement 10 réponses de cardiologues, 10 de neurologues, 10 de gériatres et 30 de généralistes. Il s'agissait de médecins libéraux et hospitaliers. En dehors d'une vignette clinique (FA ancienne chez une patiente traitée par aspirine, sans raison évidente de non prescription des AVK), il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les différents spécialistes et les médecins généralistes (χ2 < 9,49 à 4 ddl pour α = 0,05).

    Conclusion : les recommandations sont relativement bien connues de l'ensemble des médecins puisqu'il y a homogénéité de prescription. Pourtant, les AVK restent sous-prescrits en présence de facteurs considérés comme des facteurs de fragilité gériatrique. Afin d'optimiser la prise en charge, nous pensons utile de réaliser un outil d'aide à la prescription des antivitamines K pour l'ensemble des médecins amenés à prescrire chez les patients âgés.

  • Impact sur la couverture vaccinale de la mise à disposition des vaccins au cabinet du généraliste : étude prospective sur la vaccination dTCaPolio et ROR dans la Vienne    - Rethore Berthome Emilie  -  24 mai 2013  - Thèse d'exercice

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    La couverture vaccinale reste insuffisante en France, empêchant l'éradication de certaines maladies infectieuses. Une étude de 2011 auprès des généralistes de la Vienne constate que programmer un rendez-vous pour la vaccination dès la prescription permet d'améliorer le taux de réalisation des vaccins dans le délai souhaité par le médecin, mais 25% des prescriptions n'aboutissent pas à une vaccination. L'objectif de cette étude est d'estimer si la mise à disposition des vaccins au cabinet du généraliste permettrait d'améliorer significativement la couverture vaccinale. A cette fin, une étude prospective a été réalisée sur la vaccination ROR et DTCaPolio auprès de 127 généralistes de la Vienne répartis en 3 groupes homogènes (« témoin », « rendez-vous » et « vaccination immédiate »). Chacun prescrivait selon ses habitudes durant une semaine puis, la semaine suivante, le groupe « témoin » continuait ainsi, le groupe « rendez-vous » proposait de programmer les vaccinations et le groupe « vaccination immédiate » proposait de vacciner immédiatement grâce à un stock de vaccins disponible au cabinet. Dans le groupe « vaccination immédiate », les résultats montrent une amélioration significative du taux de vaccins réalisés dans le délai souhaité par le prescripteur passant de 50 % lors de la première semaine (31/62) à 82 % durant la deuxième semaine (37/45). 34 des 45 prescriptions de la deuxième semaine ont été réalisées immédiatement (75%). L'impact de la programmation des vaccinations n'a pas été confirmé puisque dans le groupe « rendez-vous », les résultats montrent une diminution du taux de réalisation des vaccins dans le délai souhaité, passant de 62% (41/66) à 58% (21/36). Cette diminution est également retrouvée dans le groupe « témoin », qui passe de 58% (33/57) lors de la première semaine à 50% (18/36) durant la deuxième semaine. Ainsi, la mise à disposition de vaccins au cabinet du généraliste permet d'améliorer la couverture vaccinale. Néanmoins, ce protocole mérite d'être évalué auprès des praticiens l'ayant testé.

  • Mastocytose et intolérance alimentaire : 37 patients    - Fleury Julie  -  23 mai 2013  - Thèse d'exercice

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    Contexte : L'étude menée par l'association française pour les initiatives de recherche sur le mastocyte et la mastocytose (AFIRMM) en 2008 rapporte une prévalence de 61% des intolérances / allergies alimentaires sur 363 patients porteurs de mastocytose. Dans la population générale, la prévalence est estimée à 17%.

    Objectifs : Evaluer la prévalence des intolérances alimentaires dans une population de patients atteints de mastocytose, identifier des facteurs prédictifs d'intolérance alimentaire aux aliments riches en histamine et histamino-libérateurs, déterminer des conseils alimentaires adaptés lors du diagnostic initial.

    Matériels et méthodes : Une étude prospective monocentrique a été réalisée dans le service de dermatologie du CHU de Poitiers de 2008 à 2012. Si le patient déclarait au moins une intolérance alimentaire, il devait remplir un questionnaire portant sur les effets (cutanés, digestifs, généraux) de 20 aliments histamino-libérateurs ou riche en histamine connus pour leur capacité à déclencher des manifestations en lien avec la dégranulation mastocytaire.

    Résultats : 37 patients ont été inclus. 54% des patients se déclaraient intolérants à au moins un aliment. dans le groupe intolérant, le taux de tryptase moyen était de 57,86 μg/l; 95% des patient avaient une mastocytose systématique et 80% une atteinte digestive (fonctionnelle ou endoscopique). Dans le groupe tolérant, le taux de tryptase moyen était de 30,49 μg/l. 59% des patients avaient une mastocytose cutanée pure. 78% des patients étaient intolérants à l'alcool. On remarque que les intolérances rapportées par l'alcool sont dominées par les manifestations cutanées (urticaire, prurit) et générale (flush, sensation de malaise). Il existe une différence significative entre les 2 groupes. Un taux de tryptase inférieur à 27 μg/l est prédictif de l'absence d'intolérance alimentaire au risque 5%. Un taux de tryptase supérieur à 50 est prédictif de la présence d'une intolérance alimentaire au risque 5%. La mastocytose systémique est associée à un risque très élevé d'intolérance alimentaire. La présence d'une atteinte digestive spécifique de la mastocytose est également un facteur de risque.

    Conclusion : Une mastocytose systémique, une atteinte digestive, un taux de tryptase supérieur à 50 μg/l sont prédictifs d'une intolérance alimentaire. En revanche, en présence d'une mastocytose cutanée et d'un taux de tryptase inférieur à 27 μg/l, les consignes d'éviction de certains aliments ne sont pas utiles. L'alcool semble être très pourvoyeur de manifestations paroxystiques.

  • L'unité de médecine générale dix ans après : étude rétrospective des hospitalisations des 6 premiers mois de l'année 2009    - Burnham Emmanuel  -  21 mai 2013  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Etudier les patients hospitalisés dans l'unité de médecine générale du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers afin de vérifier si les hospitalisations correspondaient aux objectifs de la charte établie en 2007, et voir si d'autres CHU de France ont des unités similaires.

    Matériels et méthodes : Etude rétrospective observationnelle de 590 patients hospitalisés de janvier à juin 2009 préalablement sélectionnées par le programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) et recueil des données épidémiologiques via le CRH. Enquête par internet et téléphone auprès des CHU métropolitains.

    Résultats : Le sex ratio était de 1, la durée moyenne de séjour (DMS) était de 6.8+/-6.7 jours, l’âge moyen (AM) était de 67.7+/-17.9 ans, avec 48.7% patients de plus de 80 ans. 72.5% venaient de leur domicile, 68.5% étaient hospitalisés par le service d’accueil des urgences (SAU). 51% avaient une affection de longue durée (ALD). 422 diagnostics posés pour 81.7% des patients. 55% sortaient à domicile et 29% étaient transférés vers une autre unité. 21.7% étaient des hébergements pour une autre unité du CHU avec une DMS de 2.1+/-2.3 jours, un AM de 65.8+/-17.1 ans et 93.8% ont été transférés. Cinq CHU présentent des unités similaires.

    Discussion : L'objectif d'une hospitalisation de moins de 5 jours n'est pas atteint. Cela peut s'expliquer par le nombre important d'hébergement (20%) qui participe au ralentissement de l'activité en bloquant des lits. Plusieurs propositions d'amélioration sont proposées pour diminuer la DMS par exemple la mise en place d'une ligne téléphonique accessible aux médecins libéraux pour faciliter les entrées directes et la création d'une fiche sociale pour faciliter la sortie d'hospitalisation.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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