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Gynécologie obstétrique

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  • Facteurs de risque d’échec d'extraction instrumentale    - Lutgen Agathe  -  16 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les accouchements instrumentaux représentent 12,4% des naissances. Le succès d'une extraction instrumentale repose sur de multiples facteurs rendant difficile de prédire la réussite ou l'échec de l'extraction. L'échec d'extraction instrumentale est principalement défini par l'utilisation séquentielle de deux instruments ou la réalisation d'une césarienne après tentative d'extraction instrumentale. Objectif : Identifier les facteurs de risque d'échec d'extraction instrumentale dans notre centre en se focalisant sur les doubles instrumentations.

    Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique du 1er Mai 2017 au 31 Octobre 2020 concernant tous les accouchements instrumentaux sur un singleton vivant en présentation céphalique, après 34 semaines d'aménorrhée. Nous avons séparé les extractions instrumentales en deux groupes, succès ou échec en considérant l'échec comme une double instrumentation. Nous avons recueilli les données maternelles et celles liées à l'accouchement pouvant avoir un impact sur le succès ou l'échec de l'extraction et avons réalisé des analyses univariées et multivariables avec un seuil de significativité p < 0,05.

    Résultats : Nous avons enregistré 796 accouchements instrumentaux sur la période étudiée dont 126 par doubles extractions (soit 15,8%). Le taux d'échec dans notre centre est donc de 15,8% en ne considérant que les doubles instrumentations. Après analyse on retrouve plusieurs facteurs de risque d'échec d'extraction instrumentale : la primiparité (OR 2,27 ; 95% IC [1,32 ; 4,08] ; p<0.01), la présentation postérieure (OR 1.86 ; 95% IC [1.14 ; 2.99] ; p = 0.012), le poids élevé de naissance (OR 1.07 ; 95% IC [1.02 ; 1.11] ; p<0,01), une présentation haute (OR 8.73 ; 95% IC [2.97 ; 37.3] ; p<0.001), ou non engagée (OR 8.46 ; 95% IC [2.57 ; 38.5] ; p<0.01).

    Conclusion : Le taux d'échec d'extraction instrumentale est élevé et sous-estimé du fait de l'absence de prise en compte des césariennes après tentative d'extraction instrumentale. Ce taux s'explique en partie par la réalisation de ventouse en partie haute ou non engagée.

    Nous avons identifié plusieurs facteurs de risque d'échec d'extraction instrumentale qui sont à prendre en compte lors de la décision d'effectuer une extraction afin d'éviter des tentatives d'extractions inutiles et potentiellement délétères.

  • Opinions et attentes des praticiens vis-à-vis de l'allongement du délai légal de l'IVG : étude qualitative par 17 entretiens semi-dirigés    - Estevenon Mathilde  -  06 avril 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'interruption volontaire de grossesse est un droit français depuis la loi Veil de 1975. De nombreuses évolutions législatives ont eu lieu depuis ces dernières décennies. La dernière date de mars 2022 avec en partie, l'allongement du délai légal de l'IVG passant de 14 à 16 semaines d'aménorrhée. Ce changement a soulevé de nombreuses questions auprès des praticiens réalisant des IVG chirurgicales. L'objectif était donc de connaitre les différentes opinions et attentes des médecins vis-à-vis de l'allongement du délai légal de l'IVG.

    Méthode : Analyse qualitative menée par des entretiens semi-dirigés, réalisés auprès de 17 praticiens pratiquant des IVG instrumentales dans des hôpitaux de Poitou-Charentes, d'avril 2021 à avril 2022. L'analyse a été réalisée jusqu'à saturation des données.

    Résultats : Cette étude montre les différentes réflexions des médecins à propos de l'allongement du délai légal de l'IVG. Les résultats ont été classés en quatre grands thèmes principaux. Le premier thème abordé était, les motivations des sujets interrogés afin de renforcer le droit des femmes, en permettant un meilleur accès à l'orthogénie. Une des principales motivations était de permettre aux femmes d'être actrices de leur choix, en les informant de manière optimale. Le deuxième thème concernait les deux différentes techniques, instrumentale et médicamenteuse, permettant de réaliser une IVG entre 14 et 16 semaines d'aménorrhée, énumérant les avantages et inconvénients de chaque méthode. Le manque de formation, particulièrement pour la technique chirurgicale a été soulevé par la grande majorité des sujets interrogés. Le troisième thème présentait les obstacles redoutés, par les médecins interrogés, à la promulgation de cette loi. Les médecins craignaient certains risques pour la santé des femmes, que ce soit l'impact physique ou psychologique. Le pronostic obstétrical des futures grossesses désirées était l'inquiétude la plus citée par les médecins. Les difficultés personnelles des médecins à réaliser des IVG tardives entre 12 et 14 SA, et l'anticipation de la « morcellation » étaient des sujets souvent abordés. Le manque d'information a été quasiment systématiquement évoqué lors des entretiens. Dans le dernier thème, les médecins ont partagé leurs idées afin d'améliorer le système de soins, de renforcer ce droit à l'IVG. Beaucoup sont déjà mises en place, et à améliorer, comme l'éducation à la sexualité, l'information sur la contraception, ainsi que le conventionnement en ville afin d'augmenter le nombre de praticiens formés à l'orthogénie et faciliter l'accès à l'IVG.

    Conclusion : Cette loi a créé des divergences d'opinions chez les différents praticiens interrogés. Ces résultats ont montré les différentes motivations, obstacles et attentes des médecins. La littérature est rassurante sur de nombreuses craintes évoquées par les sujets de l'étude, particulièrement sur les risques pour la santé des femmes. Cette étude relève des interrogations sur le choix de la technique à utiliser, le vécu des femmes, les complications aigues et le pronostic obstétrical chez les patientes réalisant des IVG entre 14 et 16 SA, qui pourraient mener à réaliser des études au long terme.

  • Création d'un questionnaire permettant l'application des recommandations françaises sur le dépistage primaire et secondaire dans le cadre de la grossesse    - Denis Margot  -  24 février 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    La consultation d'ouverture de dossier obstétrical doit permettre au médecin de recenser tous les facteurs de risques de la patiente. Elle occupe une place primordiale dans la prévention primaire et secondaire chez la femme enceinte. La problématique est que cette consultation est l'objet de beaucoup de publications provenant de sources très diverses. Beaucoup d'entre-elles sont méconnues par les praticiens. De plus il existe un réel manque de temps par les professionnels pour s'enquérir des nouvelles publications mais aussi pour la consultation en elle-même.

    L'objectif principal est la création d'un outil permettant dépistage des facteurs de risques accessibles à l'interrogatoire et connus en France chez la femme enceinte. Les objectifs secondaires sont de faciliter l'application des recommandations françaises et de permettre un gain de temps au professionnel de santé lors de cette consultation.

    Méthode :

    La première étape de ce travail a été la revue exhaustive de toutes les recommandations françaises en vigueur qui concernent la grossesse. La deuxième étape a consisté à la création d'un questionnaire, qui regroupait toutes les recommandations françaises concernant le suivi de la grossesse. Ensuite la compréhension du questionnaire a été évaluée auprès d'une vingtaine de patientes.

    Résultat :

    28 items ont été retenus pour faire partie du questionnaire. Le test de compréhension du questionnaire a mis en évidence une bonne compréhension générale du questionnaire mais a également permit quelques modifications.

    Conclusion :

    Dans ce travail nous avons créé un auto-questionnaire après avoir recensé de manière exhaustives toutes les recommandations relatives à la prévention primaire et secondaire chez la femme enceinte. Le contenu du questionnaire reste néanmoins perfectible et devrait être validé par un ensemble de professionnel de santé avant d'être testé à plus grande échelle.

  • Dépistage du cancer du sein après 74 ans : Enquête nationale des pratiques déclarées chez les professionnels de santé en France    - Hirigoyen Léa  -  23 février 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION

    Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent dans le monde et représente la première cause de décès par cancer chez la femme. L'âge est le principal facteur de risque de cancer du sein : un vieillissement massif de la population est attendu avec en parallèle, une augmentation importante de l'incidence du cancer du sein. En France, le dépistage organisé concerne toutes les femmes de 50 à 74 ans, présentant un risque moyen de cancer du sein. Cependant, qu'en est-il après 74 ans ?

    Au travers de cette étude, nous avons cherché à connaitre les pratiques de poursuite du dépistage du cancer du sein chez les femmes âgées de 75 ans et plus par les professionnels de santé en France.

    MATERIELS ET METHODES

    Nous avons réalisé une étude nationale observationnelle et descriptive entre le 6 janvier 2022 et le 6 juin 2022. L'objectif principal de notre étude était d'étudier la pratique professionnelle des médecins (gynécologues, médecins généralistes, gériatres) et sages-femmes concernant le dépistage individuel du cancer du sein chez leurs patientes de plus de 75 ans. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer la motivation des professionnels de santé à poursuivre le dépistage individuel du cancer du sein après 75 ans, leur opinion quant à l'impact de la pénurie de gynécologues et radiologues en France sur la poursuite du dépistage individuel chez les femmes âgées de plus de 75 ans ainsi que l'impact de l'arrêt du dépistage organisé sur le suivi gynécologique global de la femme.

    RESULTATS

    Entre le 6 janvier 2022 et le 6 juin 2022, nous avons recueilli 906 réponses. Parmi les répondants, 78,7 % poursuivent le dépistage du cancer du sein chez leurs patientes âgées de 75 ans ou plus : 39 % via un examen mammaire annuel et une mammographie sur point d'appel sénologique, 24,1 % via un examen mammaire annuel et une mammographie systématique tous les 2 ans, 15,6 % via un examen mammaire annuel seul. Pour 58,8 % des professionnels de notre étude, la poursuite du dépistage individuel du cancer du sein chez les patientes de 75 ans ou plus doit être réalisée si la patiente présente un bon état général et pour 20,1 % dans tous les cas. Pour 81,1 % des professionnels interrogés, il existe une pénurie de médecins gynécologues dans leur département, compliquant le suivi gynécologique des femmes. Enfin, 91,9 % des professionnels interrogés estiment que l'arrêt du dépistage organisé entraine une diminution voire un arrêt du suivi gynécologique global de la femme.

    CONCLUSION

    Notre enquête nationale a révélé que la majorité des praticiens interrogés poursuivent le dépistage individuel du cancer du sein chez leurs patientes de 75 ans et plus, après évaluation de la balance bénéfice/risque et recueil du souhait de la patiente. Un score personnalisé permettant de guider le praticien dans cette décision pourrait être une piste intéressante à étudier à l'avenir.

  • Signes cliniques en lien avec une sécrétion hormonale inappropriée devant faire suspecter une tumeur sécrétante de l'ovaire    - Antonio Téma  -  06 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Les tumeurs sécrétantes de l'ovaire sont des tumeurs rares pouvant être responsables de signes cliniques précoces en lien avec des sécrétions hormonales. Le diagnostic de ces tumeurs est parfois posé des années après l'apparition de ces signes occasionnant une prise en charge non optimale.

    L'objectif de ce travail est d'identifier les signes devant faire suspecter une tumeur sécrétante de l'ovaire afin d'orienter la prise en charge en s'appuyant sur un cas de tumeur de la granulosa et un cas d'hyperplasie des cellules de Leydig ovarienne diffuse bilatérale.

    En cas de tumeur féminisante, des troubles du cycles, des métrorragies, une infertilité, une imprégnation oestrogénique des muqueuses sont des signes cliniques retrouvés. L'estradiol, l'inhibine B et l'AMH doivent alors être dosés.

    En cas de tumeur virilisante, un hirsutisme, une alopécie, une acné, des troubles du cycle, une hypertrophie clitoridienne, une raucité de la voix sont des signes à rechercher. La testostérone sera le premier dosage à réaliser et sera complété par ceux de la SDHEA, de la 17-OHP, du cortisol libre urinaire, de la SHBG et de la delta-4 androsténédione pour identifier l'origine de la sécrétion. L'échographie pelvienne voire l'IRM pelvienne seront réalisées pour localiser la tumeur. Une prise en charge spécifique des symptômes tels que l'hirsutisme ou l'alopécie sera discutée en plus du traitement de la tumeur.

  • Évaluation de la sécurité du Laser Mona Lisa Touch® dans la prise en charge des séquelles vaginales à la suite des traitements contre les cancers pelviens par radiothérapie    - Petit Marie-Mathilde  -  05 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    L'atrophie vulvo vaginale apparait après la ménopause physiologique ou induite. Elle peut provoquer des dysfonctions sexuelles telles que la dyspareunie, la sécheresse vaginale, les douleurs, l'inconfort et les démangeaisons. Le traitement de première ligne est actuellement les hydratants et lubrifiants, associé aux traitements hormonaux locaux parfois contre indiqués chez les patientes ayant eu un cancer hormono-dépendant. Le Laser Mona Lisa Touch ® est actuellement utilisé dans le cadre de dysfonction sexuelle après le cancer du sein. Les patientes ayant reçues de la radiothérapie pelvienne présentent une importante atrophie vulvo vaginale du fait des conséquences de la radiothérapie au niveau local. A notre connaissance, le laser Mona Lisa Touch n'a jamais été évalué chez des patientes traitées par radiothérapie pour un cancer pelvien.

    Ce traitement peut être de première ligne pour des patientes ayant une contre-indication à la thérapie hormonale, et une seconde ligne de traitement pour celles en échec thérapeutique. Cette nouvelle approche permettrait de proposer une nouvelle possibilité, mais elle nécessite de prouver son innocuité dans un premier temps, puis son efficacité dans un second temps.

    C'est une étude prospective, monocentrique de phase 1. Le recrutement des patientes aura lieu en consultation de gynécologie et d'oncologie, selon les troubles sexuels rapportés. Toutes les patientes seront traitées par le laser CO2 après un examen complet gynécologique pour éliminer les contre-indications. Les patientes bénéficieront de 3 séances laser respectivement à J0, J30 et J60, puis une évaluation clinique à 3 mois et 6 mois de la fin du traitement.

    Durant ces visites, nous recueillerons les effets indésirables et les différents tests de qualité de vie. Il y aura, également, un examen clinique gynécologique. L'objectif principal de l'étude est d'évaluer l'innocuité et la sécurité de la technique de laser CO2 chez les patientes traitées pour des cancers pelvien par radiothérapie. L'objectif secondaire est d'évaluer la qualité de vie sexuelle après le traitement, avec une non-détérioration des scores (QLQ 30, FSFI et VHIS). Ces scores seront évalués à l'inclusion, à chaque session de laser et aux visites de contrôle à 3 et 6 mois de la fin du traitement.

    Nous souhaitons également évaluer la douleur selon l'échelle VAS (0 meilleur état, 10 pire état) sur les points suivants : douleurs vaginales, dyspareunies, brulures, irritation, sécheresse et dysurie. Les bénéfices attendus sur la santé sont une amélioration de la qualité de vie dans une population à risque sans autre solution thérapeutique après la première ligne de traitement, et de proposer une alternative au traitement hormonal souvent contre indiqué dans cette population à risque, ou un complément si celui-ci n'est pas efficace.

  • Analyse de la posture et de la gestuelle de l'obstétricien lors d'un accouchement simulé par forceps Étude biomécanique par captation optoélectronique    - Sorel Manon  -  20 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Contexte de l'étude : L'accouchement par forceps est le principal facteur de risque de traumatisme périnéal obstétrical, source de pathologies impactant la qualité de vie des femmes et induisant des coûts de santé majeurs. La gestuelle des opérateurs, pour laquelle il n'existe pas de recommandations détaillées, pourrait être impliquée dans la survenue des complications opératoires induites et leurs repérages pourraient optimiser la maîtrise des risques.

    Méthodes : Il s'agit d'une étude expérimentale, bicentrique, réalisée en février et mars 2021 au sein de deux salles d'accouchement dans les centres hospitalo-universitaires de Poitiers et Limoges. La posture et la gestuelle d'accoucheurs volontaires sont enregistrées à l'aide d'un système optoélectronique d'analyse du mouvement lors d'une naissance par forceps simulée sur mannequin. Les données sont traitées par phases, définies selon deux plans anatomiques du bassin maternel puis analysées au moyen d'une classification ascendante hiérarchique. L'objectif de cette expérimentation est de recenser les différentes pratiques, de les explorer au travers de l'influence de l'expérience et du centre d'activité des participants enregistrés et de les qualifier au moyen de la direction de la force de traction.

    Résultats : Nous observons des postures différentes lors du franchissement du premier plan mais aussi des manières de tirer différentes. Il semble que les experts s'installent en « chevalier servant » ou en posture « accroupi » avant d'initier la traction puis qu'ils effectuent peu de mouvement jusqu'à défléchir la tête fœtale. Les débutants sont pour beaucoup d'entre eux initialement mal positionnés car debout et la quantité de mouvement produite se réduit avec le niveau d'expertise. De plus, nous notons que la posture partagée par les sujets expérimentés permet de diriger la traction dans l'axe théoriquement idéal. Il faut donc que les débutants et les intermédiaires répètent ce geste pour acquérir la meilleure technique.

    Discussion : Au vu de nos données, il semblerait que l'hétérogénéité des postures retrouvées puisse être en partie liée au degré d'expérience et que ces pratiques aient un impact important sur la direction des forces lors de l'accouchement instrumental par forceps. Une étude de l'intensité des forces exercées par le forceps sur le fœtus est nécessaire pour poursuivre la qualification des pratiques observées et définir s'il existe une technique optimale pour parvenir à une naissance sûre pour la mère et son enfant.

  • Évaluation des pratiques professionnelles concernant la prise en charge thérapeutique des infections génitales hautes dans deux centres hospitaliers de la région Nouvelle-Aquitaine en 2021    - Dufrien Carl  -  05 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction. La prise en charge thérapeutique des infections génitales hautes (IGH) s'appuie sur les recommandations du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) de 2018. Le traitement est basé sur une antibiothérapie à large spectre à initier dès la suspicion du diagnostic plus ou moins associé à un drainage. Le suivi post-IGH comprend une réévaluation clinique précoce des patientes. L'application des recommandations sur la prise en charge initiale des patientes permet l'amélioration du pronostic et une limitation du risque de complications. Une évaluation des pratiques professionnelles en condition de vie réelle concernant la prise en charge thérapeutique des patientes présentant une IGH permettrait de faire un état des lieux et de dégager des axes d'amélioration. Les pratiques de prise en charge thérapeutique pouvant différer entre les centres, nous avons donc étudié et comparé les pratiques de différents services.

    Matériels et méthodes. Il s'agissait d'une étude multi-centrique, rétrospective, comparative, réalisée aux urgences gynécologiques du Centre hospitalier universitaire de Poitiers (CHU) et du Centre hospitalier d'Angoulême (CHA) sur l'année 2021. Les patientes incluses avaient consulté aux urgences gynécologiques. Elles avaient bénéficié, d'un prélèvement génital et étaient suspectes d'avoir une infection génitale haute (IGH). Les patientes présentant une endométrite du post-partum ou du post-abortum étaient exclues. L'objectif principal était d'évaluer la prise charge thérapeutique et son adéquation avec les dernières recommandations par un critère composite validé si et seulement si le schéma thérapeutique concernant l'antibiothérapie, initiée le jour de la consultation (J0), était conforme aux recommandations du CNGOF et si le drainage d'un ATO était réalisé quand cela était indiqué. L'objectif secondaire était d'évaluer le suivi post-IGH des patientes à court terme.

    Résultats. Nous avons analysé 195 dossiers de patientes ayant présenté une IGH en 2021, 123 au CHU et 72 au CHA. Le critère composite d'une prise en charge thérapeutique adaptée était satisfait dans 17% des dossiers au CHA et dans 79% des dossiers au CHU (p<0,05). L'antibiothérapie initiale adaptée était de 19% et 87% des cas, respectivement au CHA et au CHU (p<0,05) L'antibiothérapie était initiée à J0 dans 60% des cas au CHA et dans 93% des cas au CHU (p<0,05). Aucune patiente n'a été traitée chirurgicalement au CHA et 8 patientes l'ont été au CHU. Concernant, le suivi post-IGH à court terme, il a été proposé une réévaluation clinique dans 35% et 82% des cas (p<0,05) respectivement au CHA et au CHU.

    Conclusion. Notre travail a mis en évidence que la prise en charge thérapeutique initiale et le suivi post-IGH nécessitaient de s'améliorer avec une prise en charge significativement moins adéquate au CHA par rapport au CHU. Il a été proposé afin d'améliorer la performance des soins, la création d'une ordonnance type et d'une meilleure diffusion des RPC pour améliorer les pratiques. L'application des recommandations du suivi post-IGH était modérée dans les deux centres. Notre étude originale et récente nécessite néanmoins d'être poursuivie et étendue à d'autre centre afin d'obtenir des résultats plus robustes.

  • Les facteurs associés à un mauvais état néonatal en cas de grossesse prolongée : Une étude cas témoins au CHU de Poitiers    - Diffaza Floriane  -  02 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif :

    L'objectif principal de l'étude est de comparer la morbidité néonatale sévère entre une population d'enfants nés en contexte de grossesse prolongée versus une population d'enfants nés à terme mais avant 41 SA. Le premier objectif secondaire était, au sein de la population des enfants nés à plus de 41 SA, de rechercher les facteurs associés à un mauvais état néonatal, spécifiquement en fonction du mode d'accouchement. Le deuxième objectif secondaire était de décrire la morbidité maternelle dans ces deux mêmes groupes.

    Matériel et méthode :

    Il s'agit d'une étude rétrospective, cas témoins au CHU de Poitiers du 1er janvier 2020 au 30 Juin 2021. Les cas correspondaient aux femmes ayant accouché après terme, c'est-à-dire après 41SA. Chaque cas était apparié à un témoin selon les critères d'appariement suivant : femmes ayant accouché entre 37SA et 40SA+6j, de même parité que les cas, d'âge maternel égal à plus ou moins 5 ans, et au mieux ayant accouché le même jour que le cas. Le critère de jugement principal était un critère composite associant des critères biologiques et/ou cliniques avec un pH<7.10 et/ou score d'Apgar <7 à 5 minutes de vie et/ou hospitalisation en réanimation.

    Résultats :

    Au total, sur la période étudiée, nous avons inclus 590 cas et 590 témoins. En analyse univariée, le critère de jugement principal est plus fréquent après 41SA (OR=1,5 [1,1 – 2,1]), en particulier en ce qui concernant le score d'Apgar<7 à 5 minutes de vie (OR=2,1 [1,1 – 2,2]). En analyse multivariée, quelle que soit la voie d'accouchement, le facteur associé à un mauvais état néonatal est la présence d'un liquide amniotique méconial (OR=2,5 [1,3 – 4,6] pour un accouchement voie basse instrumental ou non ; OR=3,9 [1,5 – 9,7] pour une césarienne).

    Conclusion :

    La naissance après 41SA est associée à une morbidité néonatale sévère plus importante, notamment en ce qui concerne le score d'Apgar<7 à 5 minutes de vie. Nous avons mis en évidence que les facteurs associés à un mauvais état néonatal étaient la présence d'un liquide amniotique méconial quelle que soit la voie d'accouchement, faisant réfléchir sur une prise en charge plus active dès sa constatation.

  • Impact de la manipulation fœtale sur la morbidité maternelle et néonatale sévère dans la prise en charge de la dystocie des épaules    - Diack Bineta  -  08 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Il existe peu de données concernant la morbidité maternelle et néonatale associée à la dystocie des épaules, en fonction de l'utilisation ou non de manœuvres impliquant une manipulation fœtale. Une première étude a été menée au CHU de Poitiers entre 2007 et 2012 à cette fin. L'objectif de cette étude est de compléter les données analysées lors de la première étude afin de comparer la morbidité maternelle et néonatale sévère en fonction de la réalisation de ces manœuvres sur une plus longue période.

    Matériels et méthode : Nous avons réalisé un recueil rétrospectif des données entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2020. Nous avons défini la dystocie des épaules comme un accouchement par les voies naturelles nécessitant la réalisation de manœuvres additionnelles afin d'atteindre sa terminaison. La morbidité maternelle sévère était définie par la survenue d'une lésion obstétricale du sphincter anal. La morbidité néonatale sévère était définie par un score d'Apgar inférieur à 7 à 5 minutes de vie ou un pH artériel au cordon inférieur à 7.1 ou une lésion permanente du plexus brachial. Nous avons étudié ces données dans le groupe avec manipulation fœtale (FM) comparativement au groupe sans manipulation fœtale (NO-FM). Nous avons réalisé une analyse univariée puis multivariée de ces différents facteurs. Nous avons également évalué l'évolution des pratiques d'accouchement dans notre centre.

    Résultats : Dans notre étude, la manipulation fœtale semble être associée à une augmentation du taux de LOSA (21,1% vs 3,8% avec OR = 6,72 [2,7-15,8]). Nous n'avons pas mis en évidence de différence significative sur la morbidité néonatale sévère. L'âge maternel supérieur à 35 ans et la présence d'une manipulation fœtale semblent être des facteurs associés à la survenue de LOSA, avec respectivement ORa = 13,3 [1,5-121,8] et ORa = 5,3 [2,2-12,8]. La manipulation fœtale semble être le seul facteur associé à la survenue de morbidité néonatale sévère (ORa = 2,3 [1,1-4,8]. Le taux d'épisiotomie a significativement diminué (20% en 2007 versus 5% en 2020 avec p<0,05) et on note une augmentation du taux de dystocie des épaules pris en charge avec une manipulation fœtale (0% en 2007 contre 12% en 2020, p < 0,05).

    Conclusion : Dans la prise en charge de la dystocie des épaules, la manipulation fœtale semble être le seul facteur associé à une augmentation du risque de LOSA et à une augmentation de la morbidité néonatale sévère en comparaison aux prises en charge ne comprenant pas de manipulation fœtale. L'épisiotomie ne semble pas être un facteur associé à une diminution de la survenue de morbidité maternelle et néonatale sévère.

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