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Pédiatrie

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  • Traitement chirurgical de l'hypertension artérielle pulmonaire de l'enfant : devenir à long terme après anastomose de Potts ou transplantation    - Audié Marion  -  05 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les résultats à long terme après un shunt inversé de Potts inversé (SIP) et une transplantation bi-pulmonaire ou cœur-poumon chez les enfants avec une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) sévère sont peu connus. Les indications du SIP et de la transplantation dans l'ère contemporaine caractérisée par un programme d'allocation prioritaire des greffons doivent être re-spécifiées.

    Objectif : Évaluer les résultats à long terme chez les enfants avec HTAP sévère après un shunt inversé de Potts et une transplantation bi-pulmonaire ou cœur-poumon.

    Méthode : Dans cette étude rétrospective, monocentrique, les résultats de 61 enfants avec HTAP sévère adressés pour SIP (2004-2020) ou transplantation (1988-2020) et suivis à long terme (366 personnes-année) ont été évalués selon la période d'inclusion.

    Résultats : Les enfants sur liste de transplantation (n=41) étaient plus âgés (14.9 versus 8.0 ans, p=0.0001), avec une fonction VD altérée (TAPSE : 12.5 mm versus 18.0 mm, p=0.0265) comparé à ceux adressés pour un SIP (n=20). Vingt-huit patients ont été transplantés (68.3%). La mortalité sur liste a diminué de 52.6% avant 2007 à 13.6% après 2007(p=0.02) ce qui correspond à l'instauration du programme d'allocation prioritaire de greffe. La mortalité péri-opératoire après transplantation et SIP a diminué de 22.2 et 42.9% avant 2007 à 5.3 et 7.7% après 2007 (p=0.234 et p=0.101), respectivement. Après un suivi médian de 8.6 ans suivant le SIP et de 5.9 ans suivant la transplantation, le statut fonctionnel des patients s'est amélioré et le traitement médical à diminué dans les suites du shunt de Potts. Après 2007, la survie après un SIP était de 84.0%, 74.7% et 74.7% à 1, 5 et 10 ans. La survenue cumulée de transplantation était de 0% et 25.3% à 5 et 10 ans. Après 2007, la survie après une transplantation était de 89.5%, 77.2% et 55.7% à 1, 5 and 10 ans. L'incidence de re-transplantation était de 13.7% à 5 ans.

    Conclusion : Le devenir à long terme des enfants après un shunt inversé de Potts ou une transplantation s'est amélioré. Lorsque les enfants présentent une indication à un shunt inversé de Potts, celui-ci permet de retarder la survenue d'une transplantation. Cette dernière doit être envisagée de préférence chez les enfants ayant une HTAP avec une insuffisance cardiaque décompensée.

  • Évaluation de l'incidence de la dysplasie bronchopulmonaire modérée à sévère chez les prématurés après introduction de la méthode LISA au CHU de Poitiers    - Montupet Morgane  -  21 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction – La dysplasie broncho-pulmonaire est une comorbidité fréquente de la prématurité. Les recommandations européennes de 2019 sur la prise en charge des détresses respiratoires néonatales encouragent l'utilisation d'une technique d'administration du surfactant pulmonaire non invasive, la méthode LISA (Less Invasive Surfactant Administration), qui augmente la survie sans dysplasie broncho-pulmonaire dans une récente méta-analyse. Ce travail avait pour but d'observer si l'implantation de la méthode LISA dans le service de Réanimation Néonatale de type III au CHU de Poitiers avait permis de réduire l'incidence de la dysplasie broncho-pulmonaire modérée à sévère chez les prématurés.

    Méthode – Il s'agissait d'une étude monocentrique, rétrospective. Les enfants d'âge gestationnel inférieur à 37 semaines d'aménorrhées qui avaient reçu du surfactant après introduction du protocole LISA (Février 2018-Décembre 2020, n = 198) ont été comparés aux enfants ayant reçu du surfactant avant introduction du protocole (Décembre 2015-Janvier 2018, n = 204). La dysplasie broncho-pulmonaire modérée à sévère était définie par la nécessité d'un soutien ventilatoire ou d'une oxygénothérapie à 36 semaines d'aménorrhées. Les critères de jugement secondaires étaient la mortalité, la survie sans comorbidités sévères (hémorragies intra-ventriculaires de type III/IV, leucomalacies péri-ventriculaires, entérocolites de stade 2 ou 3, rétinopathie de stade 3 ou plus), les durées de ventilation invasive et non invasive, le recours à la ventilation mécanique, les complications pulmonaires et infectieuses. Les données ont été récoltées rétrospectivement à partir des dossiers médicaux des patients, et comparées par régression logistique multivariée ajustée sur les facteurs de confusion.

    Résultats – L'incidence de la dysplasie broncho-pulmonaire modérée à sévère était diminuée dans le groupe Après (OR 0,45 IC95 {0,25-0,80}, p < 0,01), principalement chez les extrêmes prématurés (OR 0,38 IC95 {0,18-0,81}, p = 0,01). Il n'y avait pas de différence sur la mortalité (OR 1,88 IC95 {0,87-4,07}, p = 0,11) ou sur l'incidence de décès ou comorbidités sévères (OR 1,48 IC95 {0,86-2,55}, p = 0,16). Après mise en place du protocole, les enfants avaient moins souvent recours à la ventilation mécanique durant les 72 premières heures mais également pendant toute la durée de l'hospitalisation (72% vs 91%, p < 0,001). La ventilation invasive durait moins longtemps (4,99 ± 10 vs 7,74 ± 16 jours en moyenne, p = 0,04). Il n'y avait pas de différence sur la durée de ventilation non invasive ou les complications pulmonaires. On retrouvait une diminution de l'incidence des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (OR 0,34 IC95 {0,17-0,68}, p < 0,01) et du nombre de jours sous antibiothérapie (9,7 ± 11 vs 13 ± 17 jours), sans modification de l'incidence des sepsis.

    Conclusion – L'introduction de la méthode LISA est associée à une diminution de l'incidence de la dysplasie broncho-pulmonaire modérée à sévère. Une diminution du recours et de la durée de la ventilation mécanique a également été observée, ainsi qu'une réduction de l'incidence des pneumopathies acquises et de la durée moyenne de l'antibiothérapie, sans augmentation de la mortalité ou des comorbidités sévères par ailleurs.

  • Difficultés scolaires de l'enfant drépanocytaire : étude de la population pédiatrique en Poitou-Charentes    - Labadie Loriane  -  17 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction. La drépanocytose est responsable d'une vasculopathie à l'origine de lésions cérébrales. Le lien entre ces lésions cérébrales et une altération des capacités cognitives a été démontré par plusieurs études. Cependant, les conséquences effectives sur les compétences scolaires ont été peu évaluées chez les enfants drépanocytaires. L'objectif principal de cette étude était de mettre en évidence un déficit des compétences scolaires chez des enfants atteints de drépanocytose.

    Méthode. Il s'agissait d'une étude cas-témoin, avec recueil prospectif d'informations, monocentrique, réalisée dans le service de pédiatrie du CHU de Poitiers. Le recrutement était réalisé à partir de la cohorte de patients atteints de drépanocytose et suivis au CHU de Poitiers. Les évaluations scolaires étaient réalisées avec les cahiers de test DREPASCOL, et comparées avec un groupe contrôle issue de leur fratrie saine.

    Résultats. Il n'a pas été montré de différence significative de réussite aux tests scolaires entre les deux groupes, mais les résultats de tous étaient inférieurs à ceux attendus pour leur niveau scolaire. Les autres compétences testées ne montraient pas de différence significative.

    Conclusion. Cette étude ne permettait pas de montrer de risque accru de difficulté scolaire chez les enfants drépanocytaires en comparaison avec leur fratrie saine. Toutefois, les résultats globaux inférieurs aux performances attendues pour leur niveau scolaire suggéraient des besoins spécifiques chez ces enfants. Ces tests scolaires devraient être testés sur des échantillons d'enfants plus larges. Une attention particulière devrait être portée à ces enfants et à leur pronostic éducatif, et un outil de dépistage des difficultés scolaires pourrait être envisagé dans leur parcours de soin.

  • Elaboration et validation d'une échelle d'évaluation pour la réalisation simulée d'une ponction pleurale sous échographie pour pleurésie    - Nabier Aline  -  07 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    La ponction pleurale est un geste technique médical fréquemment réalisé en pédiatrie et en médecine adulte. Son apprentissage se réalise actuellement majoritairement par mimétisme et compagnonnage auprès de médecins séniors. La pédagogie par simulation est une méthode d'apprentissage basée sur la mise en situation des apprenants dans un environnement réaliste et un cadre sécurisé, pour réaliser une procédure sur un modèle le plus réaliste possible. Il n'existe pas encore à notre connaissance de modèle de simulation permettant l'apprentissage de la ponction pleurale sous échographie dans un contexte de pleurésie. Cette étude a permis d'élaborer une échelle d'évaluation de performance pour la réalisation d'une ponction pleurale sous échographie en simulation par la méthode du groupe nominal, c'est-à-dire par questionnaires successifs auprès d'un groupe expert dans la réalisation de ce geste technique. L'échelle finale sera ensuite utilisée afin d'évaluer et de permettre une progression de participants lors de séances de simulation sur un modèle de ponction pleurale sous échographie.

  • TRANSMUR : Transport inter-hospitalier pédiatrique par SMUR : enquête parentale rétrospective concernant l'information reçue et la présence parentale en transport    - Allaire Claire  -  23 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    Lors de la prise en charge d'un enfant malade, l'intégration des parents aux soins est un élément essentiel. Les équipes pédiatriques s'efforcent de favoriser la présence des parents auprès de leur enfant et de les informer en temps réel. Parfois l'état de l'enfant nécessite un transport inter-hospitalier. Le transport d'un enfant malade peut être un moment particulièrement stressant pour les parents.

    Objectifs

    L'objectif principal de cette étude était de décrire a posteriori le vécu des parents dont l'(les) enfant(s) avai(en)t bénéficié d'un transport inter-hospitalier par le SMUR pédiatrique. Le vécu englobait l'information reçue et leur présence ou non pendant le transport. Les objectifs secondaires étaient de décrire a posteriori l'opinion des parents sur les conditions de transport de leur(s) enfant(s) et de décrire leur satisfaction relative au téléquestionnaire proposé par cette étude.

    Méthode

    Il s'agissait d'une étude observationnelle, monocentrique, descriptive, prospective, réalisée au CHU de Poitiers, de type III. Le recrutement a été réalisé sur la base du registre des transports du SAMU pédiatrique 86 de l'année 2019. Un total de 250 familles était inclus. Un téléquestionnaire a été réalisé pour recueillir le vécu et l'opinion des parents. Deux modalités de réponses étaient possibles, selon les transports possibles à savoir vers le CHU de Poitiers et/ou au départ du CHU de Poitiers. Les parents étaient informés de l'étude par appel téléphonique. Le lien du téléquestionnaire était transmis aux parents par courriel. La population étudiée comportait 94 familles.

    Résultats

    Dans cette étude, la majorité des parents déclarait ne pas avoir manqué d‘information. En cas de transport inter-hospitalier vers un centre de niveau de soins plus élevé, 67,1% des parents déclaraient ne pas avoir pu accompagner leur enfant, la raison principale étant un manque de place pour eux. En cas de transport inter-hospitalier vers le centre hospitalier de proximité, 57,1% des parents déclaraient avoir pu accompagner leur enfant et avoir été en majorité positionnés à côté de leur enfant pendant le transport. Les parents jugeaient en majorité que leur présence en transport devrait être possible dès qu‘ils le souhaitent. Le principal bénéfice rapporté par les parents présents pendant le transport était une diminution de leur angoisse. En cas d‘absence du parent pendant le transport, la mesure la plus importante pour eux était un appel systématique de l'équipe à l'arrivée dans le service d'accueil.

    Conclusion

    Cette étude apporte une meilleure connaissance du vécu et des attentes des parents dont un enfant a bénéficié d'un transport inter-hospitalier. Pour la majorité d'entre eux, leur présence aux côtés de leur enfant devrait être possible dès que les parents le souhaitent. A l'avenir, il serait intéressant d'étudier le vécu et les attentes des équipes de transport afin d'identifier d'éventuels freins et de favoriser la présence parentale en transport.

  • Elaboration et validation d'une échelle d'évaluation de la communication face à des parents opposés aux vaccinations    - Choquet Marine  -  02 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La vaccination est l'un des grands succès de la santé publique. Pourtant, elle fait l'objet d'une défiance croissante de la part du grand public, ce qui participe à une insuffisance de la couverture vaccinale. Plusieurs études ont montré que la qualité de la communication entre le médecin et les parents est un facteur devant être pris en compte dans la décision des parents de vacciner ou non leur enfant. Mais aucune formation n'est proposée aux professionnels de santé pour améliorer leur pratique.

    Objectif : L'objectif de cette étude était d'élaborer et de valider une échelle d'évaluation de la performance en simulation mesurant compétences et comportements nécessaires à la communication face à des parents opposés à la vaccination.

    Méthode : Cette étude prospective monocentrique s'est déroulée à la faculté de Médecine de Poitiers. L'échelle d'évaluation s'est inspirée d'une échelle de simulation sur l'annonce d'une mauvaise nouvelle déjà élaborée et validée à l'ABS Lab. Les items spécifiques à la communication en général et aux stratégies de communication face au refus vaccinal ont été recherchés dans la littérature et intégrés à l'échelle préexistante. L'échelle comportait 28 items avec un score final normalisé sur 100. Des internes de pédiatrie et de médecine générale ont effectué trois scénarios de simulation, 2 avant (SIM 1) et 1 après formation (SIM 2). L'évaluation de la performance a été réalisée par deux observateurs indépendants. L'analyse de la validité de l'échelle reposait sur la valeur du coefficient de Cronbach (CA), et la comparaison des scores avant et après formation. La fiabilité a été étudiée par le coefficient de corrélation intra-classe (ICC), ainsi que par la comparaison des moyennes des 2 observateurs.

    Résultats : Il a été retrouvé une bonne validité de l'échelle avec CA = 0,752, et une augmentation des scores entre SIM 1 et SIM 2 : 59,9 ± 4,4 (SIM 1) vs 74,7 ± 8,1 (SIM 2), p<0,01. De plus, une excellente reproductibilité a été mise en évidence avec ICC = 0,89, absence de différence entre les scores des 2 observateurs et R² = 0,82 en régression logistique linéaire.

    Conclusion : La présente étude a permis de développer une échelle d'évaluation de performance en simulation de la communication face à des parents opposés aux vaccinations dont les tests psychométriques ont montré qu'elle était valide et reproductible. De plus, l'étude a mis en évidence un bénéfice à former des internes à la communication face à des parents opposés aux vaccins.

  • Apprentissage par simulation du rôle de « Facilitateur Familial » lors d’une intubation d’un nouveau-né dans un service de Réanimation Néonatale    - Julien Mathilde  -  28 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La présence parentale lors de procédures invasives réalisées chez un enfant est une recommandation internationale. Les équipes Anglo-Saxonnes ont désigné pour permettre cela un « Facilitateur Familial » au sein de leurs équipes. Malgré ces recommandations, la présence parentale pour un enfant en situation d'urgence est faiblement réalisée dans la pratique française. Le but de cette étude était l'apprentissage par simulation du rôle de facilitateur familial.

    Méthode : Il s'agissait d'une étude prospective monocentrique. Seize internes de médecine, en binôme avec un étudiant infirmier, ont participé à cette étude. Les internes ont été évalués par deux observateurs indépendants lors de séances de simulation sur un mannequin de nouveau-né RessusciBaby, Laerdal (SIM 1 et SIM 2) qui présentait une indication à réaliser une intubation trachéale. Les parents simulés étaient des internes ou des étudiants de pédiatrie ne participant pas à la recherche. Les séances de simulation ont été filmées, et les vidéos ont ensuite été revues à distance. Une formation théorique par un diaporama expliquant le rôle attendu du facilitateur familial a été faite aux participants entre les deux séances de simulation.

    Résultats : Il existait une nette progression des scores de performance du rôle de facilitateur familial entre les premières et les secondes simulations (p<0,001). Il n'y avait pas de différence significative entre la moyenne des scores attribués lors des simulations par les deux observateurs et le score obtenu lors du visionnage des vidéos (p=0,88). Les scores moyens attribués à chaque binôme de participants par les parents simulés étaient significativement plus importants lors de SIM 2 (p<0,01). Lors de SIM 2, les parents simulés se sont sentis plus considérés et impliqués dans la prise en charge de leur enfant, avec la possibilité de s'en rapprocher et de le toucher.

    Conclusion : Lors de cette étude sur le rôle de facilitateur familial, il a été mis en évidence une progression dans la gestion de la présence parentale lors de la programmation et de la réalisation d'une intubation néonatale après formation par simulation et débriefing. Dans l'avenir, il pourrait être envisagé d'utiliser la simulation dans le but de former les soignants à ce rôle de facilitateur familial et permettre ainsi de changer les pratiques pour être plus en accord avec les différentes recommandations internationales sur la présence familiale.

  • Bénéfice de la simulation dans la performance de la prise en charge de l'anaphylaxie chez l'enfant par les internes en pédiatrie    - Arumugam Niruba  -  19 février 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'anaphylaxie est une réaction allergique, systémique, sévère, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Le diagnostic d'anaphylaxie est clinique. Chez l'enfant, le diagnostic reste difficile car les symptômes sont difficiles à identifier et d'autre part car l'anaphylaxie est souvent la première manifestation d'une allergie encore méconnue. Le traitement principal repose sur l'administration précoce de l'adrénaline par voie intramusculaire.

    Objectifs : Mesurer les scores de performance lors de deux séances de simulation d'anaphylaxie hospitalière et préhospitalière après une formation théorique sur la prise en charge de l'anaphylaxie. Evaluer le score de performance en fonction du groupe et du scénario. Rechercher un effet groupe, temps et type de scénario sur le délai d'administration de l'adrénaline et le délai d'appel du réanimateur/SAMU. Evaluer les connaissances théoriques, le ressenti des participants et la satisfaction.

    Méthodes : Etude interventionnelle, prospective monocentrique, randomisée, en cross over, ouverte, réalisée d'août 2018 à novembre 2018, à l'ABS Lab (Laboratoire d'Anatomie, Biomécanique et Simulation) de Poitiers, incluant 20 internes (14 DES de pédiatrie et 6 DES de médecine générale) randomisée en 2 groupes de 10 : groupe anaphylaxie hospitalière (SIM H) et anaphylaxie préhospitalière (SIM PH). Tous ont bénéficié d'une formation théorique avec un rappel des dernières recommandations sur la prise en charge de l'anaphylaxie hospitalière et pré hospitalière. Le groupe SIM PH commençait par le scénario pré hospitalier (PH) et le groupe SIM H débutait par le scénario hospitalier (H) à 2 semaines de la formation théorique (T0), puis à 2 mois (T1) le groupe PH passait sur le scénario H et le groupe H sur le scénario PH. Ils ont été évalués en simulation à T0 (2 semaines) et T1 (2 mois) à l'aide d'une échelle validée Team Average Performance Assessment Scale (TAPAS).

    Résultats : Le score de performance montrait une amélioration significative entre T0 et T1 (T0 : 74,40s ± 7,41s vs T1 : 80,90s ± 4,36 avec p = 0,04). Le score de performance était significativement plus élevé dans le scénario H (H = 81,55 ± 6,54 vs PH =73,75 ± 7,19 avec p =0,02). Le délai d'injection d'adrénaline était significativement plus court dans le groupe SIM H (SIM H = 278s ± 28s vs SIM PH =321s ± 52s, p = 0,01) et dans le scénario H (H= 271s ± 40s vs PH= 328s ± 52s, p = 0,01). Le délai d'appel du réanimateur/ SAMU était plus rapide dans le groupe SIM PH (SIM PH = 315s ± 129s vs SIM H 327s ± 100s, p = 0,01) et dans le scénario H (H = 251s ± 117s pour le vs PH = 373s±83s, p = 0,001). La moyenne au questionnaire théorique augmentait de manière significative à T0 post test. A 2 mois, chaque groupe maintenait ses compétences théoriques.

    Conclusion : Les participants ont obtenu des scores de performance à T1 significativement supérieurs à ceux de T0, quel que soit le type du scénario d'anaphylaxie initial auquel ils ont été confrontés. Le délai d'administration de l'adrénaline et d'appel au SAMU/réanimateur étaient scénarios dépendants. Les connaissances théoriques acquises au cours de la simulation étaient maintenues à 2 mois. Après une 1ère simulation, les internes avaient plus confiance en eux et ils étaient moins stressés avant la simulation.

  • Épidémiologie de l'insuffisance rénale aiguë aux urgences pédiatriques des CHU de Nouvelle-Aquitaine entre 2013 et 2017    - Ladaurade Déborah  -  25 octobre 2019  - Thèse d'exercice


  • Freins à l'allaitement maternel chez les mères de grands prématurés qui souhaitent allaiter : enquête prospective qualitative    - Durécu Maud  -  21 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les bénéfices de l'allaitement maternel chez l'enfant prématuré sont nombreux. Cependant, la prévalence et la durée d'allaitement chez ces enfants sont plus faibles que chez les nourrissons à terme. Dans le contexte stressant qu'est la naissance d'un enfant prématuré, il semble intéressant de se concentrer sur le ressenti des mères pour connaitre ce qui les incite à ne pas initier ou maintenir leur allaitement. Le but de ce travail était d'explorer les freins à l'allaitement maternel chez les mères d'enfants grands prématurés par une méthode qualitative.

    Méthode : Il s'agissait d'une étude prospective qualitative monocentrique par des entretiens individuels semi-directifs chez des mères ayant accouché au CHU de Poitiers d'enfants grands prématurés durant la période de l'étude et souhaitant allaiter. L'objectif principal était d'identifier les facteurs inhibiteurs de l'allaitement maternel chez ces mères. Les objectifs secondaires étaient l'étude des facteurs facilitateurs d'allaitement maternel, le recueil d'expériences d'allaitement de ces mères et le recueil à 3 mois de vie du mode d'alimentation de leur nourrisson.

    Résultats : Douze mères ont participé à l'étude de juillet à décembre 2018. Trois facteurs inhibiteurs principaux ont été mis en évidence : le défaut d'informations anténatales sur l'allaitement, le manque d'informations reçues durant l'hospitalisation des nouveau-nés et la difficulté d'établissement du lien mère-enfant.

    Conclusion : Les principaux freins à l'allaitement ressentis par les mères démontraient l'importance de la promotion de l'allaitement maternel pendant la grossesse, de disposer d'un personnel formé en allaitement responsable de l'information durant l'hospitalisation de leurs enfants et de favoriser un contact mère-enfant précoce et prolongé pour permettre l'établissement du lien.

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