Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Priner Mathieu

Priner Mathieu

Les travaux encadrés par "Priner Mathieu"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
4 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 4
Tri :   Date travaux par page
  • Anémie et transfusion du sujet âgé : étude descriptive rétrospective des patients transfusés dans le service de gériatrie du centre hospitalier universitaire de Poitiers entre le 1er janvier et le 30 juin 2011    - Pétard Aurélie  -  11 septembre 2012  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    INTRODUCTION : La transfusion de concentrés globulaires concerne majoritairement les personnes âgées de plus de 75 ans mais les recommandations transfusionnelles actuelles s’appuient sur des études réalisées dans des populations plus jeunes. Les caractéristiques de l’anémie et de la transfusion dans cette population font l’objet de cette étude.

    OBJECTIFS : Cette étude a pour objectif principal de décrire la population transfusée dans un service de gériatrie : les caractéristiques de cette population, le type d’anémie, les pathologies sous-jacentes, et les modalités transfusionnelles. Les objectifs secondaires sont de confronter les pratiques transfusionnelles du service par comparaison aux recommandations de l’Afssaps et d’étudier la mortalité à 6 mois.

    METHODE : étude descriptive rétrospective après recueil des données issues des dossiers médicaux de l’ensemble des patients transfusées dans le service de gériatrie du CHU de POITIERS du 1er janvier au 30 juin 2011. Analyse comparative des patients vivants et des patients décédés à 6 mois de la fin de l’étude.

    RESULTATS : 278 concentrés globulaires ont été distribués à 89 patients. Les patients ont en moyenne 86 ans, vivent surtout à domicile, et présentent beaucoup de comorbidités. Le nombre de traitement moyen est de 7 molécules par jour avec presque toujours un anticoagulant ou un antiagrégant. La clairance de créatinine moyenne est de 47 ml/min. La tolérance de l’anémie manque dans 21% des dossiers et est peu spécifique. Le seuil prétransfusionnel moyen est de 7,7 g/dl. La corrélation avec les recommandations de l’Afssaps n’est pas bonne. L’anémie est le plus souvent normocytaire. L’origine de l’anémie est multifactorielle avec 2 pathologies associées en moyenne. On retrouve 4 groupes étiologiques principaux : les manifestations hémorragiques, les hémopathies, les néoplasies et l’insuffisance rénale chronique. 21 cas d’anémie sont inexpliqués malgré le bilan étiologique. Les traitements associés à la transfusion sont principalement la substitution martiale et vitaminique. Le traitement par érythropoïétine est rare. 29 patients sont décédés à 6 mois de l’étude, soit 32% de l’effectif total. Les patients décédés ont un score GIR significativement plus bas et un Index de Charlson significativement plus haut que les patients encore en vie.

    DISCUSSION/ CONCLUSION : Les résultats de cette étude montrent les difficultés et les spécificités de la prise en charge de l’anémie chez la personne âgée. Les recommandations en vigueur sur la transfusion sanguine ne semblent pas complètement adaptées à l’exercice gériatrique. D’autres études sont nécessaires afin de déterminer les critères qui entrent en compte dans la décision transfusionnelle chez la personne âgée et l’utilisation d’un indicateur de l’oxygénation tissulaire pourrait faciliter les prises en charge.

  • Attitudes diagnostiques et thérapeutiques dans les anémies associées à une carence martiale chez le sujet âgé hospitalisé    - Caupenne Arnaud  -  01 octobre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La prévalence de la carence martiale est très fréquente dans la population âgée et constitue l'une des étiologies principales d'anémie. Les objectifs de notre étude sont d'étudier la prise en charge diagnostique et thérapeutique adoptée devant la découverte d'une carence martiale chez le sujet âgé hospitalisé et de comparer les différences de prises en charge selon qu'il s'agisse d'une carence martiale absolue (CMA) ou d'une carence martiale fonctionnelle (CMF).

    Méthodes : Une étude rétrospective unicentrique a été réalisée du 1er janvier au 31 décembre 2013 au sein du service de Gériatrie du CHU de Poitiers et a inclus 249 patients présentant un coefficient de saturation de la transferrine (CST) inférieur à 20 %, entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013. Parmi ceux-ci, les patients ayant une ferritine supérieure à 100 μg/l ont été inclus dans le groupe CMF et ceux ayant une ferritine inférieure à 100 μg/l ont intégré le groupe CMA.

    Résultats : La population était composée de 83 hommes (33,4 %) et 166 femmes (66,6 %) avec une moyenne d'âge de 87,6 ans. L'hémoglobine moyenne était de 9,9 g/dl avec un VGM de 87,9 fl. La médiane de la ferritine était de 137,4 μg/l. Quatre-vingt-dix-huit patients (39,3 %) présentaient une CMA et 151 (60,7 %) avaient un profil martial compatible avec une CMF. Seuls 24,5 % des patients ont eu au moins une exploration étiologique. Les patients de notre population ont reçu un nouveau traitement ou une modification de leur traitement d'entrée dans 53,8 % des cas (fer IV, fer per os et transfusion). Un taux d'hémoglobine inférieur à 10 g/dl était significativement associé à la réalisation d'explorations étiologiques (p = 0,005) et à une prise en charge thérapeutique spécifique (p = 0,002). Les patients du groupe CMF ont significativement moins eu d'examens complémentaires (17,1 % vs. 35,7 %, p = 0,0016) et reçu de traitement spécifique que les patients du groupe CMA (45 % vs. 67,4 %, p = 0,0009). Il existait une différence significative en faveur du groupe CMA concernant la prescription de fer oral (27,5 % vs. 13,3 %, p = 0,008).

    Conclusion : La carence martiale et notamment la carence martiale fonctionnelle sont peu explorées et peu traitées dans la population gériatrique, le praticien se basant essentiellement sur le taux d'hémoglobine et la tolérance du patient.

  • Analyse des pratiques de prescription de carboxymaltose ferrique en gériatrie    - Vieillefault Mélanie  -  09 juin 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Contexte : L'anémie est fréquente en gériatrie et souvent le résultat d'une carence martiale insuffisamment traitée. Le recours à la transfusion sanguine systématique n'est pas toujours adapté et la prise orale de fer au long cours pas toujours optimale. Ainsi, le fer injectable représente une alternative thérapeutique séduisante. A cet égard, nous avons souhaité évaluer les pratiques de prescription du carboxymaltose ferrique au sein du pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers. Objectifs : Les objectifs de notre étude étaient la description des prescriptions du carboxymaltose ferrique, le recueil de l'évolution des paramètres hématologiques et ferriques à 1 et 3 mois après l'administration du produit et de la mortalité à 3 mois.

    Méthode : Il s'agit d'une étude rétroprospective unicentrique, réalisée du 1er juin 2014 au 1er juin 2015. Tous les patients ayant reçu au moins une injection de carboxymaltose ferrique pendant leur hospitalisation ont été inclus. Les données hématologiques et ferriques au cours du séjour hospitalier et lors des contrôles biologiques à 1 et 3 mois ont été recueillies.

    Résultats : 78 patients, d'âge moyen 86,1 ± 6,3 ans et en perte d'autonomie (score GIR 3,4) ont reçu au moins une perfusion de carboxymaltose ferrique au cours de leur hospitalisation. Les taux moyens, avant traitement, d'hémoglobine, de ferritine et du coefficient de saturation de la transferrine (CST) étaient respectivement de 8,4 ± 1,49 g/dl, 164 μg/l [8-1381] (78.9 % des patients avaient une ferritine < 200 μg/L) et 8,87 ± 4,9 % (98.7% des patients avaient un CST < 20 %). La posologie moyenne de carboxymaltose était de 1191 ± 361,52 mg administrée dans 60,2 % en 1 seule perfusion (plus de la moitié des patients ont reçu une dose inférieure à la posologie recommandée). L'augmentation était significative à 3 mois pour l'hémoglobinémie (p<0,0001), la ferritinémie (p = 0,0005) et pour le CST (p<0,0001). Sur le plan transfusionnel, 21 patients ont reçu au moins 1 CGR dans les mois précédents l'injection de fer et 8 patients ont été transfusés dans les 3 mois suivants. Seize patients (20,5 %) sont décédés au cours des 3 mois de suivi.

    Conclusion : La prescription de carboxymaltose est réalisée chez des patients anémiés, avec pour la grande majorité un CST <20 %. Cette prescription apparaît hétérogène dans le Pôle, en termes de posologie administrée. Le traitement par carboxymaltose ferrique apporte une efficacité biologique. Dans cette population, il reste nécessaire de mieux préciser les posologies utiles en tenant compte de l'évaluation gériatrique et du pronostic des patients.

  • Évaluation du pronostic des infections à Clostridium difficile chez le sujet âgé : Étude prospective sur un an au CHU de Poitiers    - Lauda Maider  -  12 juin 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les infections à Clostridium difficile (ICD) surviennent essentiellement chez les personnes âgées qui sont à risque de complications et de récurrences. L'objectif principal de cette étude était de comparer le pronostic à 3 mois des ICD chez les patients âgés de 75 ans et plus et de moins de 75 ans.

    Méthode : Nous avons mené une étude épidémiologique descriptive sur une cohorte prospective au CHU de Poitiers du 28 avril 2014 au 30 avril 2015 avec un suivi jusqu'à 3 mois après la période d'inclusion. Les patients étaient inclus s'ils présentaient une symptomatologie diarrhéique avec une confirmation microbiologique d'une souche toxinogène de Clostridium difficile. Le critère de jugement principal était la mortalité toute cause confondue à 3 mois du diagnostic de l'ICD.

    Résultats : Nous avons inclus 101 patients ayant fait un premier épisode d'ICD. L'âge moyen était de 68,1±19,2 ans (10-102 ans), 45 patients (44,55%) avaient plus de 75 ans. Les 2 groupes de patients étaient comparables sur le plan sociodémographique, sur la sévérité des infections et le nombre de récurrences. Les patients de moins de 75 ans étaient significativement plus immunodéprimés (62,5% versus 40%, p=0,028). La mortalité globale à 3 mois était significativement plus importante dans le groupe des plus de 75 ans (53,3% versus 16,1%, p<0,001) et survenait dans un délai proche du diagnostic (médiane de 18 jours dans le groupe <75 ans et de 25 jours dans le groupe ≥75 ans). On notait une faible adéquation de la prise en charge aux recommandations de l'ESCMID 2014 (European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases).

    Conclusion : L'âge de plus de 75 ans est associé à un risque de mortalité plus élevé dans les infections à Clostridium difficile. Une amélioration de la recherche diagnostique de cette pathologie et de sa prise en charge thérapeutique antibiotique pourrait permettre d’améliorer son pronostic.

|< << 1 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales