Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Millot Frédéric

Millot Frédéric

Les travaux encadrés par "Millot Frédéric"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
4 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 4
Tri :   Date travaux par page
  • Anomalies cytogénétiques additionnelles et variants au diagnostic, dans la leucémie myéloïde chronique de l’enfant : description et impact pronostique    - Dupraz Chrystelle  -  19 septembre 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne résultant d'une translocation réciproque entre les chromosomes 9 et 22. La présence d'anomalies cytogénétiques additionnelles (ACA) ou de variants au diagnostic à été étudiée chez l'adulte. Selon ces études la présence d'ACA (présente chez 5 % des patients Philadalphie positifs en phase chronique) entraine une moins bonne réponse cytogénétique et un taux de survie globale (OS) moins important chez l'adulte. Aucune étude n'a jusqu'alors été réalisée chez l'enfant.

    L'objectif principal de notre étude est d'analyser la fréquence d'ACA et de variants au diagnostic de LMC chez l'enfant et d'évaluer son impact éventuel sur l'évolution de la maladie, les réponses aux traitements et la survie des patients.

    Parmi les 239 patients du registre international des LMC de l'enfant et de l'adolescent qui ont été inclus dans l'étude, 17 (7,1%) d'entre eux présentaient des ACA et/ou variants au diagnostic (4,2% d'ACA, 2,1% de variants, 0,8% d'ACA et variants). Les patients avec cytogénétique classique et ceux avec ACA et/ou variants sont comparables en terme de signes cliniques, critères biologiques et scores pronostiques.

    L'obtention d'une réponse cytogénétique complète n'est pas significativement différentes entre ces deux groupes (p= 0.151). Cependant la présence d'ACA au diagnostic semble avoir un impact pronostique péjoratif en terme de survie chez les patients en phases chronique et avancées (OS à 36 mois en phase chronique de 98% pour les patients avec cytogénétique classique contre 75% pour les patients présentant des ACA et OS à 36 mois en phase avancée de 100% contre 50% respectivement). La survie globale des patients avec variants seuls ou associés à des ACA est de 100% quelque soit la phase de la maladie.

    Ces résultats sont à confirmer par des études pédiatriques avec des effectifs plus importants dans les sous groupes (ACA, variants, ACA et variants) permettant alors de réaliser des analyses statistiques comparatives.

    En conclusion cette étude confirme que la présence d'ACA chez l'enfant constitue un signe d'alerte comme chez l'adulte et qu'il convient de surveiller cette population selon les recommandations de l'European Leukemia Net.

  • Arrêt de l'imatinib chez les enfants et adolescents atteints de leucémie myéloïde chronique : causes et survie    - Meunier Anne-sophie  -  25 septembre 2015  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La leucémie myéloïde chronique (LMC) est un syndrome myéloprolifératif résultant d'une translocation réciproque entre les chromosomes 9 et 22. Il s'agit d'une pathologie rare chez l'enfant et peu d'études sont réalisées dans la population pédiatrique.
    L'imatinib a été le premier inhibiteur de tyrosine kinase approuvé pour le traitement des patients nouvellement diagnostiqués avec une leucémie myéloide chronique en phase chronique, son introduction récente a révolutionné la prise en charge thérapeutique de la LMC. Peu de données sont disponibles sur les effets à long terme de l'utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase chez les enfants et adolescents.

    L'objectif principal de notre étude est de déterminer chez les enfants et adolescents atteints d'une leucémie myéloïde chronique en phase chronique et traités par imatinib en première intention, les causes d'arrêt définitif de l'imatinib, les modalités du traitement de seconde ligne et le devenir des patients.

    Parmi les 301 patients du registre international des LMC de l'enfant et de l'adolescent inclus dans l'étude, 112 patients (37%) ont arrêté de manière définitive l'imatinib pour un traitement de seconde ligne après une durée médiane de traitement de 15 mois. La principale cause d'arrêt de l'imatinib retrouvée dans notre étude est la résistance primaire pour 52 patients (46%). Les traitements les plus utilisés en seconde ligne sont les inhibiteurs de tyrosine kinase de seconde génération dans 63% des cas avec principalement le dasatinib.
    La probabilité de survie globale des patients ayant arrêté l'imatinib et des patients sous imatinib à 48 mois est de 90 % et 98% (p=0.0049) respectivement. La probabilité de survie sans progression à 48 mois est de 86 % et 98% (P<0,0001) respectivement.
    Il semble nécessaire d'optimiser les traitements de deuxième ligne dans la population pédiatrique.

  • Cicatrices après ablation de chambres implantables : étude rétrospective en oncologie pédiatrique au CHU de Poitiers    - Monteiro Audrey  -  06 septembre 2019  - Thèse d'exercice


  • Caractéristiques, traitement et devenir des adolescents de 15 à 18 ans atteints d'une leucémie myéloïde chronique en phase chronique: l'expérience du registre international des LMC de l'enfant (I-CML Ped Study)    - Froment Morgane  -  11 octobre 2022  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction :

    La Leucémie myéloïde chronique (LMC) est une maladie rare chez l'enfant et l'adolescent ; les données restent ainsi limitées. Le registre international des LMC nous permet d'analyser une large cohorte d'adolescents.

    Objectif: Décrire les caractéristiques cliniques, la réponse aux traitements et le devenir des adolescents (15-18 ans au diagnostic) atteints de LMC en phase chronique.

    Matériels et méthodes :

    Le registre international des LMC de l'enfant (I-CML-Ped Study, Poitiers, FRANCE ; www.clinicaltrials.gov NCT01281735) recueille les données de patients de moins de 18 ans au diagnostic atteints d'une LMC. Les données du registre recueillies de Janvier 2011 à Mars 2021 ont été rétrospectivement analysées.

    Résultats :

    Parmi les 614 patients (pts) inclus dans le registre, 144 (23,4%) adolescents (15- 18 ans au diagnostic) ont été identifiés. Parmi ceux-ci, 132 (92%), 7 (5%), and 5 (3%) pts se présentaient respectivement en phase chronique (LMC-PC), accélérée (PA), ou blastique (PB) selon les critères de l'European Leukemia Net (ELN). Concernant les 132 pts LMC-PC, le ratio garçon-fille était de 1,75. Une splénomégalie (SPM) était rapportée dans 66% des cas, avec un débord sous costal médian de 4 cm [0-14cm]. Les 3 principaux symptômes au diagnostic étaient : la douleur (35%), l'asthénie (33%) et la perte de poids (20%). Les taux médians de leucocytes, de plaquettes et d'hémoglobine étaient respectivement de 181 G/L [69-326 G/L], de 516 G/L [287-721 G/L] et de 10,45 g/dL [8,9-12,5 g/dL]. Le transcrit BCR-ABL1 était de type b3a2 chez 53% des 96 pts analysables. Selon les scores ELTS et Sokal (< 45 ans), 9% et 40% des pts étaient respectivement considérés comme de haut risque.

    Parmi les 132 pts LMC-PC, 123 (94%) ont été traités par Imatinib en 1ère ligne. Parmi ces pts, le ratio BCR-ABL1/ABL après 3 mois de traitement était < 10% chez 65% des pts analysables ; à 12 mois une réponse moléculaire majeure (MMR) était obtenue chez 31% des pts ; la probabilité d'obtention d'une MMR à 36 mois sous Imatinib était de 79%. Au diagnostic, des leucocytes au-delà de 100G/L, une SPM ou le fait d'être un garçon étaient associés de façon significative à une probabilité de moindre obtention de MMR.

    Parmi les 123 pts traités par Imatinib en 1ère ligne, 11 (9%) ont progressé (PA n=3 ; PB n=8). Une progression secondaire vers la PB a été observée chez 2/3 pts ayant progressé en PA. Le taux de survie sans progression à 2 ans était de 85,4%. Cinq (4%) des 123 pts sont décédés (complications de l'allogreffe n=4 ; progression de la LMC n=1). Le taux de survie globale à 5 ans était de 94%.

    Conclusion :

    Malgré les caractéristiques agressives au diagnostic des pts de 15-18 ans atteints d'une LMC-PC, le taux de survie sans progression et le taux de survie globale semblent similaires à ceux rapportés chez les AJA (adolescents et jeunes adultes) en LMC-PC, avec obtention d'une MMR satisfaisante.

|< << 1 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales