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Guérif Stéphane

Les travaux encadrés par "Guérif Stéphane"

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  • La curiethérapie à l'iode 125 dans le traitement des cancers prostatiques de risque intermédiaire : résultats carcinologiques et fonctionnels chez 135 patients du CHU de Poitiers    - Garcia Molina Sarah  -  08 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : Le premier objectif de cette étude est d'évaluer rétrospectivement la survie sans récidive biologique des patients atteints d'un cancer prostatique (CaP) de risque intermédiaire traité par curiethérapie. Le second est d'étudier la morbidité liée au traitement.

    Matériel et méthodes : Entre janvier 2006 et décembre 2012, 135 patients atteints d'un CaP de risque intermédiaire ont été traités par curiethérapie à l'iode 125 au centre hospitalo-universitaire de Poitiers. La plupart des patients ont reçu une hormonothérapie (94%). La récidive biochimique est définie selon les critères de Phoenix (nadir du PSA+ 2 ng/ml). Les toxicités ont été évaluées selon l'échelle CTCAE v4.0 (Common Terminology Criteria for Adverse Events version 4). La toxicité urinaire a été évaluée par le score IPSS (International Prostate Score Symptom).

    Résultats : La moyenne d'âge des patients était de 65 +/-6 ans. Le taux sanguin moyen de PSA était de 8,3+/-3 ng/mL, 9% des cancers étaient de stade clinique T2b ou T2c et 75% avaient un score de Gleason à 7. 73% des patients étaient classés de risque intermédiaire avec pronostic « favorable ». Le score IPSS médian initial était de 3 (0-14) et le volume prostatique moyen de 27cc. Le suivi médian était de 48 mois (extrêmes de 11 à 119 mois). Le taux de survie sans récidive biochimique à 5 ans était de 97,1%.

    Les effets secondaires étaient dominés par des troubles mictionnels. Ils apparaissaient dans les semaines suivant l'implantation et s'amélioraient progressivement (score IPSS médian à 1 mois de 11 ; à 12 mois de 6 et à 36 mois de 5). Trente-quatre patients (26%) ont présenté des rectorragies : 22% de grade 1 et 4% de grade 2. Après l'implantation, la fonction érectile était moins bonne. Initialement, 78% avaient des érections; ils n'étaient plus que 27% à 1 mois. Par la suite, certains ont récupéré une fonction érectile (53% à 2 ans).

    Conclusion : Les résultats de cette étude sont concordants avec ceux des meilleures séries publiées. La sélection rigoureuse des patients a permis d'obtenir de bons résultats carcinologiques et fonctionnels. La curiethérapie à l'iode 125 est une option thérapeutique pouvant être proposée aux patients atteints d'un CaP de risque intermédiaire « favorable » ayant un volume prostatique inférieur à 50 cm3 et un score IPSS <15 avant l'implantation.

  • Curiethérapie focale de rattrapage à haut débit de dose après échec d'une irradiation première d'un cancer de prostate localisé    - Didas Ossama  -  28 octobre 2016  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : Nous rapportons les résultats carcinologiques et de la tolérance d'une curiethérapie de rattrapage à haut débit de dose (HDR) oligofractionnée après échec d'une irradiation première d'un cancer de prostate localisé.

    Matériels et méthodes : Depuis septembre 2012, une curiethérapie partielle à haut débit de dose est proposée comme alternative thérapeutique optionnelle au traitement standard par hormonothérapie pour les patients ayant une espérance de vie de plus de 5 ans sur proposition de la réunion pluridisciplinaire en urologie. Un bilan d'extension par IRM pelvienne multi-paramétrique et TEP 18F-choline permettait de sélectionner les patients en récidive locale. Une cartographie biopsique trans-périnéale avec ciblage sur l'index tumoral défini par fusion en temps réel per opératoire de l'IRM et du TEP était réalisée afin d'identifier la topographie intraprostatique de la récidive locale. La curiethérapie de prostate focale ou subtotale délivrait deux fractions de 10 Gy en une implantation.

    Résultats : 29 patients sont inclus. Le suivi moyen est de 20 mois. Les survies sans récidive biochimique et sans métastase à 24 mois sont respectivement de 65 % et 86,5 %. Les toxicités génito-urinaires aigues de grade 1, 2, 3 sont respectivement de 51,8% (15), 17,2% (5) et 3,5% (1) sur cette période d'évaluation. Les toxicités génito-urinaires chroniques de grade 1, et 2 sont respectivement de 0% et 20,7%. Un patient a présenté une incontinence urinaire de grade 3. Les toxicités gastro-intestinales aigues de grade 0, 1, 2, sont respectivement de 75,8%, 10,4% (3) et 10,4% (3) sur cette période d'évaluation. 79,3% des patients n'ont pas présenté de complications digestives.

    Conclusions : Cette étude suggère que la curiethérapie HDR oligofractionnée de rattrapage est un traitement bien toléré et permet un contrôle biologique à moyen terme. Cette étude a permis la mise en place d'une nouvelle approche multimodale focale intégrant la topographie biopsique de la tumeur à la définition de l'index tumoral par IRM multiparamétrique et TEP choline durant une curiethérapie HDR en temps réel. Ce traitement de rattrapage permet une adaptation du volume traité à la topographie de la récidive intra et extra prostatique. Ces résultats doivent être confirmés sur une série plus importante pour mesurer les effets secondaires tardifs et mieux définir la population éligible.

  • Comparaison de la curiethérapie prostatique HDR par rapport à la curiethérapie LDR : étude comparative monocentrique    - Albert Hélène  -  12 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La curiethérapie à l'Iode 125 (VLDR) est un des traitements standards pour la prise en charge des cancers de prostate de bon pronostic et des cancers de pronostic intermédiaire favorable. Ce traitement peut s'accompagner d'une toxicité urinaire entrainant un impact significatif sur la qualité de vie du patient avec cependant des séquelles à long terme peu fréquentes. La curiethérapie à haut débit de dose (HDR) en monothérapie semble présenter des avantages théoriques par rapport à la curiethérapie à l'iode 125 sur le plan des toxicités urinaires aigües, de ses propriétés radiophysiques, de sa précision pour l'approche focale, mais aussi sur le plan radiobiologiques et en matière de coût de fonctionnement. Notre étude a pour objectif principal de comparer la toxicité urinaire aigüe (score IPSS) de ces deux modalités de traitement par curiethérapie.

    Matériel et méthodes : Nous avons apparié les 11 premiers patients atteints de cancer de prostate de bas risque ou risque intermédiaire faible traités par curiethérapie haut débit en monothérapie par une unique fraction de 19Gy entre Mai 2015 et Mars 2017 au CHU de Poitiers, à 21 patients traités par une technique de curiethérapie bas débit par implant permanent de grain d'iode 125 libres selon la procédure en temps réelle à présent recommandée. Chaque patient a rempli un auto questionnaire (score IPSS, QLQ C30, QLQ PR25, score IEFF-5) avant le traitement par curiethérapie puis à un mois du traitement. Nous avons effectué une comparaison de la toxicité aigüe entre ces deux techniques de curiethérapie avant et après le traitement.

    Résultats : La toxicité urinaire aigue ne variait pas de manière significative dans le groupe HDR (p=0.6777), mais se majorait dans le groupe LDR (p<0.0001). A un mois nos résultats montraient une toxicité urinaire aigüe supérieure dans le groupe LDR, la variation du score IPSS total était de +6.4 dans le groupe LDR et +0.2 dans le groupe HDR (p=0.0079). Nos résultats rapportent un impact sur la qualité de vie de la toxicité urinaire supérieur dans le groupe LDR, la variation de l'IPSS QdV était de +1.9 dans le groupe LDR et +0.2 dans le groupe HDR (p<0.05).

    Conclusion : Cette thèse suggère une précision de la balistique supérieure et une toxicité urinaire aigüe inférieure de la curiethérapie HDR par rapport à la curiethérapie à bas débit. Ces propriétés positionnent la curiethérapie HDR comme une solution thérapeutique à explorer dans l'évolution d'une personnalisation de la prise en charge vers une irradiation sélective de la tumeur associée ou non à l'irradiation de la totalité de la prostate dans les cancers localisés de la prostate de bas risque et risque intermédiaire favorable. Cette comparaison rétrospective nécessite une confirmation prospective par une évaluation randomisée sur des critères cliniques de contrôle tumoral et de toxicité de la curiethérapie HDR par rapport à la curiethérapie LDR.

  • Escalade de dose par curiethérapie focalisée à haut débit de dose associée à une radiothérapie externe pour des cancers localisés de la prostate : cohorte monocentrique de 245 patients    - Catteau Ludivine  -  19 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction et but de l'étude: Le boost par curiethérapie bas débit à l'iode 125 augmente la survie biologique au prix d'une toxicité urinaire accrue par rapport à une radiothérapie externe moderne (RTE) chez les patients atteints d'un cancer de prostate à risque métastatique. Nous proposons d'étudier les toxicités urinaire (TU) et digestive (TD) du boost par curiethérapie prostatique de haut débit de dose (CPHDR) sur une cohorte monocentrique.

    Matériel et méthodes: Furent inclus les 263 premiers patients atteints d'un cancer de prostate à risque métastatique traités de 2010 à 2015 au CHU de Poitiers par RTE conformationnelle 3D (46Gy) avec CBCT quotidien et boost CPHDR totale de la prostate avec escalade dose focale sur lésion index par fusion IRM ultrason en temps réel. Il y a eu 18 exclusions pour second cancer synchrone ou atteinte ganglionnaire/métastatique ou RTE hors CHU. Étude rétrospective des toxicités aigües (<6mois) et tardives selon le score CTCAEv4.0.

    Résultats et Analyse statistique: suivi médian de 5,1ans[0,6;9] ; 245 patients dont 49% haut risque et 43% risque intermédiaire (selon NCCN) ; les autres patients avaient une atteinte étendue histologique et/ou radiologique et/ou une cinétique accélérée du PSA. 78% d'hormonothérapie prescrits. 7% de RTE ganglionnaire pelvienne. Volume prostatique moyen de 35,4cc[11,1;88,1]. IPSS médian initial de 4[0-29]. La dose de prescription (DP) en CPHDR était chronologiquement : 2x7,5Gy (n=18) ; 2x9Gy (n=12) ; 2x10Gy (n=124) ; 14Gy (n=1) ; 15Gy (n=88). Le taux cumulé de TU de grade 2 aiguë et tardive est de 85,7% et 62% respectivement et de grade 3 aiguë et tardive de 0% et 5,7% (n=14) respectivement. Les facteurs de risque de TU aiguë sont : le volume prostatique, la dose à l'urètre, le fractionnement de curiethérapie et l'étalement du traitement combiné. Les facteurs de risque de TU tardive sont : la dose équivalente 2Gy, la DP, le nombre de fraction, la dose absolue à l'urètre et l'étalement du traitement combiné. En analyse multivariée, le mono-fractionnement et un étalement plus long sont associés à une moindre TU. Le taux cumulé de TD de grade 2 aiguë et tardive est respectivement de 20% et 16,3% et de grade 3 aiguë et tardive respectivement de 0% et 1,2% (n=3). Le seul facteur de risque est la dose maximale au rectum pour la TD tardive. La survie sans récidive biologique est de 94,3%.

    Conclusion: Notre étude retrouve une toxicité urinaire et digestive cumulée de grade 3 faible en faveur de l'utilisation du boost par CPHDD par rapport au bas débit à l'iode125. Ce résultat doit être confirmé en prospectif et multicentrique.

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