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Médecine du travail

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  • Caractérisation de l'exposition à des pesticides d'agriculteurs présentant une maladie de Parkinson : série de cas de patients vus en consultation de pathologies professionnelles et environnementales du CHU de Poitiers    - Glomot Krystina  -  05 mai 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'emploi de pesticides dans l'agriculture est devenu quasi incontournable au cours de ces dernières décennies. Aujourd'hui, la question des effets des pesticides sur la santé se pose et particulièrement chez les agriculteurs qui y sont exposés professionnellement, parfois massivement, tout au long de leur carrière. Il existe un lien entre maladie de Parkinson et exposition professionnelle aux pesticides, mais il est très difficile de retrouver une association spécifique avec des produits en particulier.

    Objectif : Le but de ce travail était de caractériser l'exposition professionnelle aux pesticides des exploitants agricoles présentant une maladie de Parkinson et savoir notamment à quels produits et en quelles quantités ils ont été exposés. Méthode : Nous avons analysé les pesticides utilisés par les agriculteurs qui présentaient une maladie de Parkinson et qui avaient été vus en Consultation de Pathologies Professionnelles et Environnementale du CHU de Poitiers entre décembre 2009 et décembre 2013. Les pesticides utilisés étaient renseignés par les patients eux-mêmes, uniquement à partir des achats réalisés.

    Résultats : L'âge moyen des six patients de l'étude étaient de 56,17 ± 15,24 ans. Aucun n'avait d'antécédents familiaux de maladie neurologique ni de maladie de Parkinson. Le délai moyen entre le début de l'exposition professionnelle et l'apparition des premiers symptômes était de 29,17 ± 9,06 ans. Concernant la répartition des achats de pesticides par activité biologique, nous avons retrouvés 38,89 % de fongicides; 56,51 % d'herbicides et 4,59 % d'insecticides. C'est la famille des aryloxyacides qui a été la plus achetée avec en moyenne 13,51 kg de matières actives par an et par patient dont 3,38 kg de 2,4 D. En deuxième position en tonnage moyen par patient et par an, il y avait des dithiocarbamates avec 12,36 kg puis les organochlorés avec 5,69 kg dont le Lindane avec 2,88 kg.

    Discussion : Il semble que la maladie de Parkinson surviendrait plus précocement chez les agriculteurs exposés aux pesticides que dans la population générale, bien que le faible nombre de patients ne permettent pas de généraliser. En dépit du biais inhérent au recensement des pesticides utilisés, le 2,4 D et le Lindane pourraient être considérés comme matières actives d'intérêt en lien avec la maladie de Parkinson, tout comme l'effet synergique des pesticides entre eux. Ces résultats restent néanmoins à confirmer.

  • La mise en place d'aides au sevrage tabagique en entreprise est-elle efficace ? : exemple du CHU de Poitiers    - Lapeyronnie Vincent  -  01 juillet 2016  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Savoir si la mise en place d'aides au sevrage tabagique dans une entreprise était efficace et déterminer s'il existait des facteurs prédictifs d'une réussite du sevrage à long terme.

    Patients et méthode : La population étudiée était composée de 200 salariés ou anciens salariés du CHU de Poitiers s'étant présentés à la consultation d'aide au sevrage tabagique dédiée aux employés de cet hôpital de mai 2005 à novembre 2013. Les aides proposées par cet hôpital et analysées étaient : la gratuité des traitements et des consultations, la possibilité d'aller aux consultations pendant le temps de travail, la proximité des consultations et la prise en charge possible par une psychologue et/ou une diététicienne.

    Résultats : Trois grandes variables ont été analysées : celle liée aux agents, celle liée à la prise en charge et celle concernant les aides mises en place. La population était majoritairement féminine (78,5%) et composée de personnel médical et paramédical (72%). Plus le nombre de tentatives d'arrêts antérieures et de consultations augmentaient, plus le taux de sevrage était important. De même, un arrêt dans les suites immédiates des consultations favorisait significativement un sevrage. Le taux d'arrêt suite aux consultations était de 69% à mois et de 56% à un an. Concernant les aides mises en place, 47,5% des agents n'auraient pas acheté leur traitement s'ils n'avaient pas été délivrés gratuitement, 86,5% trouvaient que la gratuité des traitements et des consultations avaient été une aide pour leur sevrage et 73% n'auraient pas cherché de tabacologue en dehors du CHU de Poitiers. Le taux de sevrage suite aux consultations avec une psychologue et/ou une diététicienne était de 78% à 6 mois et de 72% à un an.

    Conclusion : Les résultats de la réussite du sevrage tabagique au sein de cette entreprise s'investissant dans la prévention du tabagisme étaient nettement supérieurs à ceux retrouvés en population générale (56% vs. 40%). Les aides semblant les plus efficaces étaient la proximité des consultations et la possibilité de consulter une psychologue et/ou une diététicienne. Les aides au sevrage tabagique mises en place au CHU de Poitiers permettaient d'obtenir des taux d'abstinence tabagique importants et s'avéraient donc efficaces.

  • Autoanticorps anti-PM-SCL : étude rétrospective d'une série monocentrique de 78 patients et relation avec l'exposition professionnelle    - Certain Nadine  -  04 janvier 2017  - Thèse d'exercice

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    Propos : L'objectif de notre étude était de mieux caractériser les patients porteurs d'auto-anticorps anti-PM-SCL et préciser la valeur prédictive des auto-anticorps sur la gravité et l'évolutivité des pathologies. Il s'agissait également, de déterminer si une exposition professionnelle pouvait être évoquée dans les myosites.

    Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive et monocentrique menée au CHU de POITIERS sur les patients présentant une détection positive des autoanticorps anti PM-SCL de 2011 à 2016. Nous avons relevé et analysé les diagnostics, les données cliniques, biologiques et paracliniques des patients, ainsi que les expositions professionnelles.

    Résultats : L'âge moyen des patients de notre série était de 57 ans pour les hommes et 54 ans pour les femmes. Un antécédent de maladies auto-immunes était retrouvé dans 30 % des cas. On retrouvait une atteinte cutanée dans 50 % des cas, une atteinte articulaire dans 47 % des patients et musculaire chez 32 % des patients. Un syndrome de Raynaud était présent chez 37 % des patients. Un traitement spécifique était nécessaire dans 33 % des cas. On relevait une évolution favorable de 42 % des patients. Une exposition professionnelle à la silice ou aux solvants était retrouvée chez 17 patients sur les 63 interrogés. Les patients atteints de myopathie inflammatoire associée aux anticorps anti PM-SCL, présentaient, 54 % atteintes pulmonaires, 86 % d'atteintes cutanées, 82 % d'atteintes musculaires et 68 % d'atteintes articulaires. Un syndrome de Raynaud était retrouvé dans 59 % des cas. Une exposition professionnelle aux solvants ou à la silice était présente chez 36 % des patients. Les sclérodermies associées aux anticorps anti PM-SCL, étaient marquées par une évolution favorable et un syndrome de Raynaud dans 100 % des cas.

    Conclusion : Les myosites associées aux anticorps anti PM-SCL sont des pathologies potentiellement graves, à surveiller étroitement, notamment l'évolution pulmonaire. Les sclérodermies associées aux autoanticorps anti PM-SCL, sont de bon pronostic. Une exposition professionnelle ou environnementale est à rechercher devant une myosite.

  • Exposition à la polyvalence ponctuelle et stress au travail des salariés de la grande distribution : étude transversale en Poitou-Charentes    - Colleville Christelle  -  05 mai 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectif : La polyvalence au travail est ici définie comme une demande ponctuelle faite aux salariés pour pallier aux variations d'activités et à l'absentéisme. L'objectif principal est d'évaluer l'influence de la polyvalence ponctuelle sur le ressenti de stress au travail selon le modèle de SIEGRIST. Les objectifs secondaires sont d'évaluer l'influence des différents formes de polyvalence ponctuelle, de la formation et du choix de celle-ci sur le ressenti de stress au travail.

    Matériel et Méthodes : Une étude épidémiologique descriptive transversale a été menée auprès des salariés de la grande distribution de la région Poitou-Charentes, à l'aide d'auto-questionnaires collectés par des médecins du travail volontaires de la région. Il a été évalué la répartition de la polyvalence ponctuelle entre les deux groupes étudiés, avec et sans stress ; le stress étant définit par un ratio (score effort/score récompense) strictement supérieur à 1. Puis il a été recherché une différence de distribution entre les deux groupes étudiés concernant les différentes formes de polyvalences ponctuelles et ses modalités d'application.

    Résultats : 536 questionnaires ont été inclus du 1er janvier au 31 décembre 2016. 41.79% étaient soumis à la polyvalence ponctuelle et 9.14% ressentaient un stress au travail. L'exposition à la polyvalence ponctuelle semblait associée au ressenti de stress (p=0.0096) bien qu'il y ait une perte de significativité après analyse multi variée (OR= 1.674 ; IC [0.864-3.243] ; p=0.1271). Le glissement de tâches semblait plus associé au ressenti de stress au travail que le changement de poste. Une formation insuffisante et l'absence de choix étaient associée de façon significative au stress (respectivement OR = 18.311 ; IC [1.810-185.302] ; p= 0.0171 et OR = 2.334 ; IC [0.503-10.838] ; p= 0.0601).

    Conclusion : Plus que la polyvalence ponctuelle elle-même, les modalités d'application de celle-ci semblent conditionner l'impact en termes de ressenti de stress au travail.

  • Retour à l'emploi et inaptitude médicale au poste de travail après reconditionnement à l'effort chez des lombalgiques chroniques    - Charrue Mathilde  -  03 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Un peu moins de 10% de la population adulte française souffre d'une lombalgie chronique entrainant une limitation. Plus de 9 millions de journées de travail sont perdues chaque année suite aux lombalgies secondaires à un accident du travail ou une maladie professionnelle. La prise en charge préventive des lombalgies est donc primordiale en santé au travail. Cette étude a pour objectif de faire un état des lieux du retour à l'emploi 12 mois après un séjour pour reconditionnement à l'effort et d'étudier les facteurs liés au retour à l'emploi ainsi que ceux liés à la déclaration d'inaptitude médicale au poste de travail afin d'améliorer cette prévention.

    Matériels et méthode : Il s'agit d'une étude transversale répétée à un an, observationnelle, monocentrique, comparative et évaluative. Elle a été menée sur les lombalgiques chroniques ayant bénéficié d'un séjour de 4 semaines pour reconditionnement à l'effort dans le service de MPR du CHU de Poitiers entre janvier 2008 et aout 2013. Ils devaient avoir un emploi au moment de l'hospitalisation. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux et par un questionnaire interrogeant sur des facteurs personnels et professionnels.

    Résultats : La participation était de 61%. 72% des patients étaient en activité professionnelle un an après la sortie d'hospitalisation et 43% des patients avaient eu une inaptitude médicale au poste de travail après leur sortie d'hospitalisation. Plusieurs facteurs ont été retrouvés significativement liés au fait d'avoir une activité professionnelle à un an comme le sexe féminin, certains éléments de l'auto-questionnaire de Dallas, le niveau d'études, l'ancienneté dans l'entreprise, la durée des arrêts de travail, l'exposition aux vibrations, la RQTH, l'invalidité et l'inaptitude médicale au poste de travail. Concernant l'inaptitude, les facteurs significativement liés étaient : les résultats de l'auto-questionnaire de Dallas en début d'hospitalisation, le tabagisme, la douleur à la sortie d'hospitalisation, le recours au centre anti douleur, l'ancienneté dans l'entreprise, une lombalgie secondaire à un accident de travail, la durée des arrêts de travail, l'exposition aux gestes répétitifs, la visite de pré-reprise, la visite de reprise, les restrictions d'aptitude, la RQTH, la rencontre avec le médecin conseil et l'invalidité.

    Conclusion : Plusieurs pistes pourraient être développées pour améliorer encore l'efficacité des séjours de reconditionnement à l'effort concernant le maintien ou le retour au travail des lombalgiques chroniques ; comme une meilleure formation et une interaction plus importante entre médecins du travail et services de rééducation.

  • Évaluation musculaire isocinétique après reconstruction du LCA du genou chez les sportifs amateurs : quels sont les bénéfices d'une évaluation isocinétique à 3-4 mois post-opératoires ?    - Rolland Nicolas  -  03 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'évaluation isocinétique occupe aujourd'hui une place importante dans le suivi des patients post-opératoire du LCA du genou. Cependant, cette évaluation musculaire préconisée au 3e ou 4e mois post-opératoire nous parait trop précoce. L’objectif principal était de comparer les bénéfices d'une évaluation isocinétique à 3-4 mois post-opératoires d’une ligamentoplastie dans la rééducation des sportifs amateurs, afin de proposer un meilleur suivi pour les sportifs. L’objectif secondaire était de comparer les résultats en sous groupe de chaque vitesse en différenciant les 2 dynamomètres afin de diminuer le biais de comparaison.

    Méthodes : Étude rétrospective, quasi expérimentale, monocentrique sur 71 sportifs ayant subit une ligamentoplastie après rupture du LCA. Le critère de jugement principal était les objectifs de reprise sportive à 6 mois de la ligamentoplastie en fonction des résultats des tests isocinétiques. Les critères de jugements secondaires étaient le moment de force maximal de chaque vitesse en pourcentage de déficit entre jambe saine et jambe opérée, et le calcul des ratios mixtes. Pour cela, nous avons comparé les résultats des tests isocinétiques à 6 mois d’une ligamentoplastie de deux groupes : l’un ayant eu un test au 3e ou 4e mois avec adaptation du protocole de rééducation et un autre groupe n’ayant pas eu ce test.

    Résultats : Au total, la répartition des 2 groupes était homogène. Il n’y avait pas de différence statistique significative sur les différentes variables, sauf pour le sexe (p=0,04). Deux dynamomètres ont été utilisés mais là encore sans différence significative (p=092). La technique chirurgicale la plus représentative était le DIDT à 87%. A 6 mois de la chirurgie, il n’y avait pas de différence significative sur les performances isocinétiques du couple Quadriceps/Ischio-jambiers entre les 2 groupes. Que ce soit sur les résultats en fonction de l’objectif de reprise sportive à 6 mois (p=0.90). Ou, que ce soit sur les résultats en fonction des vitesses enregistrées. Concentrique vitesse lente (p=0,16 et 0,81), et excentrique vitesse lente (p=0,24 et 0,88). Seul la vitesse en concentrique rapide du quadriceps était significativement supérieure dans le groupe qui avait réalisé les tests à 3 et 6 mois (p=0.02). La comparaison des vitesses en fonction des dynamomètres avait retrouvé une différence sur seulement 2 vitesses, sur les 12 étudiées, probablement dû à la fluctuation d’échantillonnage.

    Conclusion : Les tests isocinétiques du 3e ou 4e mois post-opératoire, avec adaptation de la rééducation, ne semble pas avoir de bénéfice significatif sur l’amélioration de la force musculaire.

  • Évaluation de la connaissance et de la perception du médecin du travail : communication des services de santé au travail interentreprises de Charente vers leurs salariés et leurs employeurs    - Thimon Thierry  -  09 avril 2018  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : Le service de santé au travail interentreprises (SSTI), les employeurs et les salariés sont soumis à des mutations relatives à chaque partie. Ce qui nécessite de redéfinir la relation entre le (SSTI) et le monde du travail. A cet effet l'étude menée ici évalue la connaissance et la perception qu'a le monde du travail charentais du médecin du travail.

    Matériels et méthodes : Une étude descriptive, transversale et observationnelle avec 3 questionnaires a été menée entre le 27 mars 2017 et le 26 janvier 2018 auprès des employeurs et des salariés de Charente. Elle a permis d'évaluer leurs connaissances des missions du médecin du travail, ses moyens et la perception qui en découle. Le questionnaire « salarié » papier a été principalement distribué dans les locaux des 2 SSTI de Charente à tous les salariés bénéficiant de visites médicales et 5 entreprises de plus de 250 salariés ont contribué à sa distribution. Les questionnaires « employeur » ont été distribué par email puis codé par le logiciel « Lyme Survey.

    Résultats : L'étude permit de montrer un manque de communication auprès des salariés qui ne connaissent que très moyennement les missions du médecin du travail. Les contrats courts, les salariés des petites entreprises et ceux du secteur de la « Construction » sont ceux qui connaissent le moins le médecin du travail. En revanche les employeurs connaissent bien ces missions. La connaissance des moyens du SSTI par les entreprises témoignent de la sollicitation des SSTI, qui se dirige davantage vers les entreprises taillées et moins vers les micro-entreprises et les petites entreprises. L'analyse des résultats semble indiquer un manque de présence et de communication vers les petites entreprises et dans le secteur de la « Construction ». L'objectivité et la neutralité du MDT, sont des qualités perçues pour plus de 66% des salariés et 76% des employeurs sondés.

    Conclusion : L'étude indique une méconnaissance du médecin du travail et en particulier pour les salariés en Charente. Elle tend à montrer que la communication est une force, dont le médecin du travail doit se saisir pour faire progresser la santé au travail.

  • Connaissances et pratiques des étudiants infirmiers vis-à-vis du risque d'accident d'exposition au sang : exemple de l'IFSI du CHU Sud Réunion    - Vidou Romain  -  09 avril 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les accidents d'exposition au sang constituent un risque professionnel majeur, auquel est exposé l'ensemble des professionnels de santé. Les résultats issus de la surveillance nationale française (GERES/RAISIN) ont montré une incidence importante d'AES chez les infirmiers, ce qui en fait une des professions les plus touchées. Les étudiants de cette filière sont eux aussi exposés. Peu d'études se sont penchées sur la connaissance de ce risque chez les futurs professionnels de santé. L'objectif principal est de rechercher, au cours du cursus de formation en IFSI, une évolution du niveau de connaissances des étudiants infirmiers sur le risque d'accident d'exposition au sang. Les objectifs secondaires sont l'évaluation de la pratique de certaines des précautions standard et la mise en évidence de la prévalence des AES.

    Matériel et méthode : Étude transversale, descriptive, unicentrique de 309 étudiants infirmiers régulièrement inscrits dans l'une des trois années de formation pour l'année universitaire 2016-2017 à l'IFSI dépendant du CHU Sud Réunion. Le recueil des données s'est effectué lors des visites médicales à l'aide d'un questionnaire auto administré. Le niveau de connaissances des étudiants a été mis en évidence par le calcul de trois scores (« théorique », « conduite à tenir » et « global ») et par une analyse centrée sur les questions relatives à la définition d'un AES, au risque infectieux et à la conduite à tenir en urgence après accident. L'évaluation des précautions standard s'est faite sur le port de gants, l'utilisation du container et la pratique du recapuchonnage.

    Résultats : 307 étudiants ont été vus en visite médicale du 22/08/2016 au 05/10/2016. La comparaison des trois scores de connaissances retrouve une différence statistiquement significative entre la première année et les deuxième et troisième années pour chaque score. Le niveau stagne entre la deuxième année et la troisième année pour les trois scores. La définition est connue par 82 étudiants (27%), le risque infectieux par 10 étudiants (3%) et la conduite à tenir par 66 étudiants (21%). La recherche d'une évolution au cours du cursus montre une différence statistiquement significative entre les trois promotions. L'évolution est nette entre la première et la deuxième année mais il existe une régression entre la deuxième et la troisième année pour les trois modalités. Les gants sont portés par 9 étudiants sur 10 lors des gestes les plus à risque, le container est toujours utilisé dans 70% des cas et le recapuchonnage concerne 25% de l'effectif. 13 étudiants (4%) ont été victimes d'un AES au cours des études.

    Conclusion : Il existe une évolution des connaissances par le cours dispensé en début de cursus mais son effet s'estompe avec une stagnation de niveau en troisième année. Le niveau de connaissances des étudiants infirmiers paraît insuffisant, ainsi que l'application des précautions standard étudiées. Ceci doit permettre une réflexion autour des modalités de l'enseignement dispensé aux étudiants infirmiers sur le risque d'accident d'exposition au sang.

  • Analyse des circonstances de survenue des accidents d'exposition au sang chez le personnel [hospitalier] de 2013 à 2015    - Chaaf Amel  -  09 avril 2018  - Thèse d'exercice


  • Enquête sur la santé des salariés des centres d'appels externes en Poitou-Charentes : analyse, enjeux, limites et perspectives    - Garnaud Anne-Thaïs  -  25 mai 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction: La DIRECCTE a fait appel à l'ORS pour effectuer une étude sur la santé des salariés des centres d'appels en région Poitou-Charentes avec comme objectif principal d'identifier les problèmes de santé et les facteurs associés de ces salariés.

    Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle transversale menée sur la période du 02/03/2015 au 30/04/2016 avec utilisation d'un questionnaire composé de 53 questions réparties en 6 rubriques.

    Résultats : 828 salariés ont participé. Ces salariés ont une moins bonne perception de leur santé que la population active du Poitou-Charentes (78 % vs 93 %) et 87 % souffrent au moins d'un trouble somatique. 41 % de troubles sensoriels: plus d'un quart au niveau de la vue, un cinquième au niveau de l'audition et 13 % au niveau de la phonation ; 44 % souffrent de céphalées; 37 % de douleurs musculaires ou articulaires ; 27 % de troubles digestifs ; 14 % de problèmes de peau ; 11 % de problèmes cardiovasculaires et 9 % de problèmes de concentration. Près d'un salarié sur cinq consomme des antidépresseurs ou des anxiolytiques.

    Conclusion : Il ressort de cette étude que les salariés des centres d'appels externes du Poitou-Charentes sont exposés à de multiples risques tant physiques que psychologiques. Il appartient aux différents acteurs impliqués de mettre en place des programmes efficients de prévention afin de garantir un état de santé optimal des salariés.

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