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Les étudiants en CPGE ont parfois des difficultés à s'adapter à ce système exigeant. Les CPE, s'il y en existe dans l'établissement, ont un rôle primordial pour aider ces jeunes adultes dans leur construction personnelle et professionnelle. Cette recherche s'intéresse aux différents contextes qui entrent en jeu dans l'adaptation aux CPGE avant de développer quelles compétences le CPE peut mobiliser pour aider les étudiants en difficulté, qu'ils démissionnent ou qu'ils s'accrochent.

En France, le suicide est la seconde cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, ce qui est le témoin d'un mal-être chez cette population. Les établissements scolaires, lieu de vie pour les jeunes qui y passent une grande partie de leur quotidien, ne sont donc pas à l'abri d'être un jour confrontés à ce type d'événement. Comment réagir lorsqu'un élève se donne la mort ? Quelle procédure mettre en œuvre ? Comment accompagner la communauté scolaire afin rétablir un climat scolaire positif dans l'établissement ?

Comment le raccrochage peut-il s'opérer dans des dispositifs spécifiques ? La réflexion et l'interrogation portent sur les méthodes utilisées pour rétablir le lien entre les jeunes décrocheurs et l'école. Une approche en éducation comparée avec la Finlande et le Québec permet également de poser de nombreuses hypothèses sur les méthodes à adopter dans l'accompagnement des jeunes en situation de ruptures scolaires.

Le travail proposé s'inscrit dans le cadre de la recherche-action dans le domaine de la sociologie de l'éducation. Son thème principal est l'éducation à la citoyenneté. Il s'adresse particulièrement aux conseillers principaux d'éducation dont la mission est d'accompagner les élèves dans leur formation à une citoyenneté participative. Il aborde les thématiques suivantes : l'implication des élèves, la confrontation de groupes et d'espaces sociaux différenciés, le déterminisme social appliqué aux conseils de vie collégienne et conseils de vie lycéenne, l'expérimentation d'un conseil de vie collégienne. La méthodologie des enquêtes s'articule autour d'entretiens, d'observations participantes et de statistiques.

Des sociologues ont démontré que l’École rurale obtenait des résultats scolaires équivalents à la moyenne nationale alors même que son public est plus largement composé par des élèves issus des milieux populaires. Ils ont également identifié une problématique liée à l'orientation. Ce mémoire vise donc à identifier quelques facteurs susceptibles d'expliquer ces constats à partir d'une enquête dans un collège rural.

Face à l'omniprésence de la thématique du harcèlement au sein des établissements scolaires et à l'arsenal institutionnel et législatif qui tente actuellement de mettre à mal ces violences particulières, il a semblé intéressant de revenir sur l'histoire et la construction de cet objet social désormais incontournable. La présente recherche a pour objectif de commencer à déconstruire ce problème social afin qu'il puisse être envisagé sous d'autres angles.

La réflexion philosophique se heurte à une impasse quant à la définition d’une autorité démocratique. Cette dernière, cependant, est fréquemment utilisée par un certain nombre de pédagogues en faveur d’une démocratisation qualitative de l’école. Notre réflexion cherche alors à établir les conditions de son existence et les modalités de son exercice. Notre investigation établit, dans un contexte particulier d’établissement en éducation prioritaire, la désuétude des démarches de projets portés, entre autres, par les CVC. Au-delà de la volonté des acteurs, la vie démocratique de l’espace scolaire reste en réalité vide de sens. Bien que nos résultats n’aient pas la prétention de généraliser les constats posés, on peut tout de même se questionner sur l’intérêt de parler de vie démocratique à l’école alors que l’élève, dans une multiplication des démarches de projet, n’accède aucunement à la vie politique de l’établissement. La proposition d’une réponse s’esquisse dans la valorisation du rôle délibératif des élèves au sein de la classe, démarche nécessaire d’impulsion des outils issus des pédagogies institutionnelles, d’une autorité plus objective, et ce, en vue d’une citoyenneté authentiquement participative.