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Dernières soutenances

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  • Efficacité de la vaccination contre le méningocoque de type C : revue de la littérature    - Ribollet François  -  19 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La vaccination contre le méningocoque de type C (MCC) fait partie des vaccinations obligatoires du calendrier vaccinal français depuis le 1er janvier 2018, avec deux injections à 5 et 12 mois. Afin d’informer les médecins et les patients sur l’efficacité de cette vaccination nous avons entrepris une revue de la littérature.

    Matériel et méthode : Selon les lignes directrices PRISMA, une recherche a été réalisée avec l’équation de recherche suivante : « Neisseria meningitidis, Serogroup C[MeSH Terms] AND vaccine [MeSH Terms] ». La source principale choisie a étéPubmed. D’autres sources de littérature grise ont aussi été explorées.

    Résultats : 249 articles ont été analysés par deux chercheurs. 47 articles ont été retenus après lecture du texte intégral. L’efficacité à court terme est établie, avec une forte décroissance de l’immunité d’autant plus importante que les sujets sont vaccinés jeunes. Les pays qui ont introduit des schémas vaccinaux systématiques contre le MCC, en dehors de la France, ont vu leur incidence des infections diminuer. Aucun effet indésirable létal ou entrainant des séquelles n’a été retrouvé dans nos résultats.

    Discussion : Notre revue de littérature, respectant la majorité des critères PRISMA, s’appuie sur des articles de très bonne qualité scientifique. Il apparait que bien qu’efficace, le vaccin nécessiterait l’ajout d’une dose de rappel à l’adolescence. Or cette dernière ne s’avèrerait pas nécessairement économiquement rentable. Sans elle, il apparait toutefois difficile de viser une couverture vaccinale suffisante afin d’obtenir une immunité de groupe.

    Conclusion : La vaccination contre le MCC est efficace, permettant de diminuer l’incidence des infections à MCC. Il persiste toutefois une baisse d’immunité à l’adolescence qui n’est pas couverte par le schéma vaccinal français.

  • Création d’une fiche d’aide à la décision sur le modèle de la factbox et accessible aux personnes à faible niveau de littératie en santé sur le vaccin conjugué anti- méningococcique C    - Moizeau Laurent  -  19 décembre 2019  - Thèse d'exercice


  • Identifier les symptômes et comportements permettant le repérage des violences interpersonnelles : étude qualitative par analyse d’enregistrements de consultations de médecine générale en Poitou-Charentes.    - Loubrieu Clemence  -  19 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    La violence interpersonnelle est définie comme la menace ou l’utilisation intentionnelle de la force physique ou de pouvoir contre autrui, un groupe ou une communauté. On en distingue plusieurs types : violences physiques, psychiques, sexuelles ou négligences. Elles peuvent s’exercer dans différents milieux comme le travail, le milieu scolaire ou la famille. Ses conséquences sur la santé sont désastreuses, ce qui en fait un problème de santé publique de premier plan à l’échelle mondiale. Le médecin généraliste est un acteur de premier plan dans la prise en charge de ces violences. Une étude a été réalisée, dont l’objectif principal était d’identifier les symptômes et comportements permettant le repérage des violences interpersonnelles en consultation de médecine générale en Poitou-Charentes. L’objectif secondaire était d’identifier les attitudes présentées par le patient durant la consultation permettant le repérage des violences interpersonnelles.

    Méthodologie

    Une étude qualitative par l’enregistrement de vingt-cinq consultations de médecine générale a été réalisée. Trois praticiens ont enregistré les consultations dans trois cabinets différents de la région Poitou-Charentes. Les patients inclus ont été ceux ayant subi au moins un type de violence interpersonnelle, ayant donné leur accord oral de participation, les patients de plus de 18 ans, et ceux parlant suffisamment bien le français. Un questionnaire a été rempli à la suite de la consultation, afin que l’investigateur puisse exprimer son ressenti concernant l’attitude du patient pendant la consultation. Les enregistrements ont été retranscrits et analysés par deux investigateurs différents grâce au logiciel RQDA.

    Résultats

    Vingt-cinq enregistrements ont été réalisés par les trois investigatrices, dont 19 femmes et 6 hommes, majoritairement entre 45 et 65 ans. Les symptômes retrouvés ont été regroupés en quatre catégories : physiques (asthénie, troubles du sommeil, troubles du comportement alimentaire, troubles spécifiques d’organe…), psychiques (comportements à risque, symptômes dissociatifs, troubles anxio-dépressifs…), troubles de interactions sociales (opposition aux soins, position de sauveur, sentiment d’injustice, sentiment de solitude, hypervigilance…) et troubles de l’intégration dans la sphère sociale (isolement professionnel, familial, handicap…). Certaines attitudes ont été identifiées chez le patient telles une victimisation, une minimisation des violences subies, une difficulté dans les relations physiques, des atypies de langages, une attitude fermée…

    Conclusion

    Les symptômes et attitudes retrouvés dans l’étude sont en accord avec la littérature actuelle. Ils sont en perpétuelle interaction entre eux et permettent de former un « syndrome violences », qui peut être utilisé pour le repérage de celles-ci par les professionnels de santé.

  • Impact des agences régionales de santé et des organismes d'assurance maladie sur la visite médicale : exemple des G-CSF    - Morel Paul  -  18 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Les Agences Régionales de Santé et les Caisses d’Assurance Maladie sont les instances publiques qui permettent l'exécution des politiques de santé publique en France. Il est de notoriété publique que les économies sur les dépenses de santé sont un axe majeur dans ces politiques de santé publique. Les médecins sont poussés à prescrire génériques et les biosimilaires, et plus particulièrement dans les médicaments du PHEV (Prescriptions hospitalières exécutées en ville). Ce PHEV contient les G-CSF (Granulocyte-Colony Stimulating Factor), qui sont des médicaments prescrits dans le cadre des chimiothérapies pour réduire l’incidence des neutropénies fébriles. Les neutropénies fébriles sont des manifestations faisant suite aux chimiothérapies et pouvant entrainer la mort du patient. Pour éviter cela, les recommandations internationales émanant de sociétés savantes renommées suggèrent la prescription de G-CSF qui existent sous deux formes.

    La forme « long-lasting », Neulasta, et la forme dite « quotidienne » Neupogen et biosimilaires.

    Les médecins sont donc poussés à prescrire des biosimilaires de Neupogen car plus économiques mais on sait que ces médicaments sont généralement utilisés dans le mésusage, ce qui entraine des hospitalisations (donc des coûts) et parfois des décès. Il est donc important lors de la visite médicale de continuer à promouvoir le bon usage des G-CSF (et des médicaments en général car il est permis d’imaginer que cette classe de médicaments n’est pas un cas isolé) auprès des médecins prescripteurs de façon à diminuer dans la mesure du possible l’incidence de ces événements.

  • La scopolamine, son utilisation thérapeutique et hors thérapeutique    - Lippi Clara  -  17 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    La Scopolamine, présente en quantités variables dans certaines Solanacées dites « mydriatiques » et obtenue industriellement par extraction à partir d'autres espèces, possède des propriétés parasympatholytiques comparables à celle de l'atropine, elle est un inhibiteur compétitif et réversible des récepteurs cholinergiques muscariniques. Elle agit sur le SNC et a une action sédative, amnésiante, incapacitante et potentiellement hallucinogène à dose élevée.

    Son utilisation thérapeutique en France est uniquement réservée à la prise en charge du mal des transports, des râles agoniques ainsi que des douleurs spasmodiques, occlusions intestinales et coliques hépatiques, sous deux formes, injectable et transdermique.

    Son usage hors thérapeutique est une constante dans l’histoire des civilisations, lors de rites initiatiques ou religieux, puis comme « sérum de vérité » au début du 20ème siècle et plus récemment à des fins criminelles, en Amérique Latine où elle est appelée « Burundanga » ou « souffle du diable ». Les victimes deviennent dociles et perdent leur libre arbitre, permettant à l’agresseur d’obtenir n’importe quelle information ou action, d’apparence consentie, de la part de la victime.

    Son utilisation volontaire récréative est plus récente, désormais hors de l’Amérique Latine et dont l’accès aux procédés de fabrication artisanaux à partir de substances en vente libre est permis au travers d’internet.

    Les intoxications à la scopolamine sont graves et peuvent aboutir au coma. Il existe un antidote, la physostigmine, qui peut s’utiliser en milieu hospitalier.

  • Vaccination antigrippale : évaluation de la perception et des pratiques chez les professionnels du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers    - Chevalier Clémentine  -  16 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    La grippe saisonnière est une infection virale respiratoire qui survient annuellement lors de la période hivernale. Bien souvent sous-estimés, les impacts de la grippe peuvent être conséquents, en particulier chez les personnes fragilisées, chez lesquelles elle peut être mortelle.

    La vaccination contre la grippe est le moyen le plus efficace de lutter contre l’infection. Il s’agit d’une vaccination recommandée pour les personnes considérées comme vulnérables vis-à-vis de l’infection grippale, et pour tous les professionnels de santé. Les études qui se sont intéressées à l’évaluation de la couverture vaccinale antigrippale en France au sein des établissements de santé, et en particulier parmi les professionnels de santé, mettent en évidence une couverture vaccinale moindre, traduisant une faible adhésion à la vaccination contre la grippe.

    Il est proposé dans ce travail d’évaluer la perception et les pratiques des professionnels du CHU de Poitiers grâce à une enquête transversale anonyme à visée descriptive. Les objectifs sont d’établir un état des lieux des habitudes vaccinales antigrippales des professionnels et d’obtenir des informations sur les motivations et les freins à la vaccination antigrippale. Les éléments obtenus permettront alors d’établir un plan d’action pour améliorer les pratiques des professionnels à l’égard de cette vaccination.

    Notre enquête a concerné un échantillon de 454 professionnels du CHU. Nous avons pu noter qu’une majorité de professionnels sous-estimait la gravité de la grippe. Même si le vaccin apparaît pour 86% des répondants comme un moyen efficace de prévention, 29% des professionnels ont déclaré avoir été vaccinés contre la grippe au cours de la saison 2018-2019.

    L’adhésion à la vaccination est liée à la profession (les médicaux sont plus souvent vaccinés que les autres professionnels), au fait d’avoir déjà eu la grippe, et d’avoir une bonne connaissance sur la pathologie et les mesures de prévention. Les freins principaux à la vaccination sont des doutes concernant l’efficacité (71% des non-vaccinés) et l’innocuité du vaccin (34% des non-vaccinés), ainsi que le sentiment de ne pas être concerné par cette vaccination (40% des non-vaccinés). En ce qui concerne les principales motivations à la vaccination, les professionnels ont exprimé une volonté de protéger leur entourage et leurs patients (90% des vaccinés). Parmi les répondants, 60% souhaitent être mieux informés sur l’efficacité du vaccin, sa tolérance et les risques liés à la grippe.

    Les moyens mis en oeuvre dans les établissements de santé pour promouvoir la vaccination antigrippale, ainsi que les dispositifs permettant de la rendre accessible sont primordiaux pour accroître l’adhésion et la conviction des professionnels. Pour améliorer l’efficacité des campagnes de vaccination antigrippale, il est important de prendre en compte les freins et les motivations exprimés par ces derniers. Le Comité de pilotage vaccination du CHU de Poitiers a pris en compte les données de notre enquête afin de renforcer la communication sur la vaccination et élargir les modalités de sa mise en oeuvre en proposant la vaccination au sein des unités de soins.

  • Les Traitements de Substitution aux Opiacés (TSO) et leurs mésusages : Étude auprès des patients et des pharmaciens de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (CARA)    - De sousa ribeiro Emmanuel  -  13 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    En 2017, l’OFDT estime que 500 000 personnes ont expérimenté l’héroïne. On dénombre en France aujourd’hui près de 180 000 personnes bénéficiant d’une prescription de MSO pour faire face à cette addiction.

    Par ailleurs, lorsque l’on regarde l’étymologie du mot médicament, il provient du grec ancien pharmakon qui signifie le remède, le poison et le bouc-émissaire (dans le sens de l’exutoire ici).(5) Ainsi, le médicament lui-même peut être mal interprété dans son usage, il peut être confondu avec la drogue tant les propriétés pharmacologiques sont proches. Ce phénomène s’observe dans la rue, là où normalement circulent les substances psychoactives illicites, on trouve aujourd’hui les MSO sur le marché noir parallèle ; c’est le « fuitage pharmaceutique ». Ainsi, on retrouve aujourd’hui les MSO dans des conduites addictives et la recherche de « défonce » qui se traduit par l’abus de substances psychoactives, en témoignent également les voies d’administration employées : injection, sniff etc.

    L’objectif de cette étude locale est de mieux identifier, mieux comprendre les pratiques de mésusages sur une aire géographique bien définie et de comparer les différentes réponses apportées par les différentes études avec les chiffres nationaux, régionaux et départementaux. Dans un deuxième temps, l’intérêt de cette étude est de savoir quelles actions sont réalisables et envisageables pour limiter le mésusage à l’échelle de l’officine. Au total, 85 questionnaires ont été complétés sur 336 patients estimés soit un taux de réponse de 25,3% et 21 pharmaciens ont accepté de répondre à notre enquête.

  • Résidus médicamenteux dans l’eau environnementale : le rôle du pharmacien d’officine    - Fradin David  -  13 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Aujourd’hui la présence de résidus médicamenteux dans l’eau environnementale est un fait parfaitement établi par la communauté scientifique. De plus la consommation mondiale de médicaments humains et vétérinaires continue d’augmenter au fur et à mesure des années. Cette consommation est différente selon les pays, avec une place plus importante des traitements aigus dans les pays à faible revenu. La France a tendance à stabiliser de façon globale sa consommation. Les médicaments retrouvés le plus souvent dans l’environnement dans l’hexagone correspondent pour certains aux données de dispensation. Cependant d’autres facteurs rentrent en compte comme les voies d’administration, d’excrétion, la stabilité des molécules dans les différents milieux… La composition des rejets médicamenteux issus de la « ville » est différente de celle des rejets issus des effluents hospitaliers, même si ces derniers représentent une quantité moins importante en terme de volume total. Les concentrations retrouvées dans l’environnement sont de manière générale décroissantes au fur et à mesure du cheminement de l’eau dans les différents compartiments hydriques. L’efficacité d’élimination des stations d’épuration n’est pas totale sur les résidus médicamenteux. De plus certaines concentrations de résidus de médicaments retrouvées dans l’environnement dépassent les doses supposées nocives pour l’environnement (PNEC). En outre la relation dose-effet de certaines molécules n’est pas monotone ; cela est particulièrement vrai avec les perturbateurs endocriniens.

    Afin de palier à cette préoccupation environnementale entre autre, la France a mis en place successivement plusieurs plans nationaux et régionaux. S’appuyant sur ces plans et la loi Hôpital, Patient Santé et Territoire, le pharmacien d’officine doit prendre ce problème en compte dans son exercice quotidien et mettre en place des dispositifs pour lutter contre cette pollution. Cela ne peut que renforcer la place du pharmacien dans le système de santé français, surtout que la population est demandeuse d’informations et de solutions en santé environnementale.

    Cette implication peut passer par une sécurisation des médicaments non utilisés et une optimisation de leur retour en pharmacie. En effet, 38 % de ceux-ci ont échappé au système de collecte en 2018. Dans cette thèse, plusieurs propositions sont finalement faites pour impliquer d’avantage les pharmacies : objets à vendre, communications environnementales, nouveaux matériels de collecte.

  • Le Syndrome de Dravet : description et prise en charge de ce syndrome épileptique rare    - Gaudin Clémence  -  13 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Le Syndrome de Dravet (SD), maladie neurologique génétique liée à une perte d’expression de canaux sodiques essentiels à la transmission d’informations entre les neurones, entraîne une hyperexcitabilité neuronale. Le gène le plus fréquent mis en cause est le gène SCN1A codant pour la sous-unité α d’un canal sodique voltage-dépendant exprimé dans le cerveau. C’est une pathologie rare car on estime le nombre de nouveaux cas à 1 sur 40 000 naissances.

    Les symptômes sont communs à tous les patients et assez spécifiques. Le premier signe est l’apparition d’une première crise épileptique particulière, apparue dans la première année de vie, de type tonico-clonique, associée à un état fébrile (fièvre, contexte infectieux, …), longue, touchant la moitié du corps puis se généralisant, pouvant se transformer en état de mal épileptique. Vers l’âge de 2 ans, on retrouve l’apparition de symptômes neurologiques variés (retard de langage, troubles du comportement et troubles moteurs).

    Le diagnostic, moins tardif qu’auparavant, repose sur les caractéristiques particulières des crises épileptiques et la mise en évidence d’une mutation dans le gène SCN1A grâce à un test génétique. A cela peut s’ajouter la réalisation d’EEG et l’imagerie cérébrale. C’est l’association de ces critères qui peut aboutir à la confirmation d’un SD.

    Les médicaments antiépileptiques restent le choix thérapeutique de 1ère intention, ils sont bien connus et efficaces en diminuant le nombre et la fréquence des crises. D’autres options et espoirs thérapeutiques, anciens comme le régime cétogène ou nouveaux comme le cannabis thérapeutique, sont de plus en plus utilisés surtout chez les enfants souffrant de nombreuses crises insuffisamment contrôlées par les médicaments antiépileptiques classiques.

    La présentation du vécu de deux patientes montre que les connaissances scientifiques sur le SD se sont développées ces dernières années, même si tous les professionnels de santé ne le connaissent pas encore. Cependant le pharmacien d’officine, par son rôle d’écoute et de soutien, pourrait intervenir pour orienter les familles vers les différents acteurs de santé ayant un rôle dans la prise en charge (neuro-pédiatre, orthophoniste, psychomotricien, …), pour rappeler les règles afin de prévenir les crises (éviter les bains chauds, …) et s’il y a crise, revoir le protocole d’urgence. Ces actions favoriseraient un diagnostic plus précoce et permettraient d’éduquer les parents et les enfants dans le but de leur apporter des solutions pour une bonne qualité de vie et un avenir meilleur.

  • Étude des lymphocytes T CD8 innés et de l'immunosénescence chez des patients transplantés rénaux sous immunosuppression minimisée    - Tassery Marion  -  13 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Une des complications principales à long terme de la transplantation d'organe solide est l'apparition de cancers, laquelle est liée au degré d'immunosuppression et à sa durée. L'objectif de ce travail est de comprendre les effets d'une immunosuppression minimisée sur l'immunosurveillance anti-tumorale, en ciblant l'étude des lymphocytes T CD8 innés.

    Pour éprouver cette hypothèse, nous avons étudié une cohorte de 50 patients greffés rénaux au CHU de Poitiers sous immunosuppression minimisée (monothérapie par ciclosporine A ou CsA) avec ou sans antécédent de cancer. Nous avons porté notre intérêt sur une population lymphocytaire T récemment décrite se situant à la frontière entre immunité innée et acquise : les lymphocytes T (LT) CD8 innés, auxquels on attribue un rôle dans certains cancers dont la leucémie myéloïde chronique. Recherchant une signature de la perte de l'immunosurveillance anti-tumorale, nous avons étudié les LT CD8 innés du sang périphérique et leur phénotype, avec une attention particulière pour les marqueurs de sénescence.

    Notre étude met en évidence une élévation de la fréquence de LT CD8 innés chez les patients greffés rénaux comparativement aux donneurs sains en parallèle d'une baisse de la fréquence des LT naïfs. La fréquence de LT sénescents CD27(-)CD28(-) est augmentée chez les greffés rénaux comparativement aux donneurs sains. Après appariement selon la durée de greffe, leur fréquence est augmentée chez les patients avec antécédent de cancer comparativement aux patients sans cancer. La durée d'exposition au traitement immunosuppresseur par ciclosporine A semble être un facteur important.

    Au total, ce travail suggère une signature lymphocytaire T CD8 innée chez les patients greffés rénaux sous CsA en monothérapie, avec une possible reprogrammation des LT naïfs en LT innés sous l'effet de la ciclosporine. Les LT CD8 innés montrent une fonction cytotoxique conservée chez les patients, avec une cytotoxicité anti-tumorale suspectée.

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